💥 Une aventure norvégienne sans éclat pour le Cameroun
Déception au rendez-vous pour le Cameroun aux Championnats du monde d’haltérophilie 2025 tenus à Førde, en Norvège, du 7 au 10 octobre.
La délégation camerounaise, composée de quatre athlètes, est rentrée bredouille, sans la moindre médaille. Une issue amère pour les représentants du pays, pourtant animés d’une détermination sans faille avant la compétition.
« Nous avons tout donné, mais le niveau mondial reste très relevé », a confié un membre du staff technique à 237online.com.
⚖️ Des performances honorables mais insuffisantes
Engagé dans la catégorie des 88 kg, Jérémie Junior Ngouan Nzali s’est classé 16e, avec un total de 145 kg à l’arraché et 180 kg à l’épaulé-jeté.
Des performances correctes, mais encore loin des standards requis pour atteindre le podium mondial.
De son côté, Hermann Junior Ngaina, en 94 kg, n’a pas été classé après une tentative infructueuse à l’arraché.
La seule femme de la délégation, Gaëlle Jeanne Eyenga Mbo’ossi, a dû déclarer forfait pour raisons médicales, privant le pays d’une chance supplémentaire de briller dans la compétition féminine.
🏋️♂️ Junior Ngadja, le capitaine malchanceux
Symbole de cette participation en demi-teinte, le capitaine Junior Periclex Ngadja Nyabeyeu — grand espoir du Cameroun dans la catégorie des 110 kg — n’a pas pu transformer son expérience en médaille.
Classé 21e, avec 154 kg à l’arraché et 202 kg à l’épaulé-jeté, il reconnaît une « contre-performance frustrante ».
« Je suis déçu, mais pas abattu. On rentre, on analyse, on revient plus fort », a-t-il déclaré depuis Oslo avant le vol retour.
Ces résultats illustrent un constat partagé : la nécessité d’un meilleur accompagnement technique et logistique pour les athlètes camerounais, souvent livrés à eux-mêmes sur la scène internationale.
🏆 Et après ? Le Cameroun en quête de renouveau
Pour les observateurs sportifs, cette déconvenue doit servir de déclic.
Le Cameroun dispose d’un potentiel réel, mais l’encadrement, la préparation physique et les infrastructures demeurent insuffisants.
La Fédération camerounaise d’haltérophilie promet déjà une restructuration des pôles d’entraînement, en vue des Jeux africains de 2026.
« Nos athlètes n’ont pas démérité, ils manquent seulement de moyens comparables à ceux des grandes nations », rappelle un cadre du ministère des Sports.
Reste à espérer que cette nouvelle génération, menée par Ngadja, puisse transformer cette expérience nordique en tremplin pour l’avenir.
Malgré la déception, la participation camerounaise à Førde aura permis de mesurer le chemin à parcourir.
Aucune médaille certes, mais un message clair : le Cameroun doit repenser sa politique sportive s’il veut peser à nouveau sur la scène internationale.
Et vous, pensez-vous que nos haltérophiles manquent de moyens ou de mental ? 💬
