Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative s’est fait signifier une convocation à comparaître devant le tribunal administratif de Yaoundé.[pagebreak]On pourrait désormais légitimement l’appeler « l’affaire Hamidou Amadou » en guise de rappel, Hamidou Amadou, candidat au concours du cycle A des divisions administratives et financières, section administration générale de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) et admissible au terme des épreuves écrites dudit concours, accuse les autorités de cette grande école, d’avoir substitué son nom au profit d’un autre candidat (Hamidou Hamadou).
Ce dernier avait pourtant manqué les épreuves écrites donnant droit à une admissibilité aux épreuves orales. Pour protester contre ce qu’il a lui-même appelé un scandale, le candidat malheureux introduisait en date du 15 novembre 2013, un recours contentieux auprès du tribunal administratif de Yaoundé.
Il nous a été rapporté qu’une convocation a donc finalement été servie au ministre de la fonction publique et de la réforme administrative aux fins de comparution dans ce dossier délicat. Michel Ange Angouing, en sa qualité de président du conseil d’administration de l’Enam et représentant de l’Etat, devait donc se présenter devant la juridiction administrative le vendredi 04 avril 2014.
Hamidou Amadou pressent des manœuvres dilatoires du membre du gouvernement pour un ajournement du procès.
Selon des indiscrétions, Michel Ange Angouing préparerait un argumentaire selon lequel la liste des admissibles parue dans les colonnes de Cameroon-tribune du 30 juillet 2013 et consacrant l’admissibilité d’Hamidou Amadou serait inexacte.
Le ministre s’apprêterait, toujours selon notre source, à présenter devant le juge administratif une autre liste d’admissible portant le nom Hamidou Hamadou considéré comme celui qui aurait pris injustement la place d’Hamidou Amadou. La rédaction d’Ouest Littoral tiendra régulièrement informer ses lecteurs sur le déroulement de ce procès qui s’annonce à rebondissements.
