Le financement VIH du Cameroun subit un coup dur majeur avec la suspension américaine des contributions au Fonds mondial. Cette décision catastrophique menace directement les programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme qui bénéficiaient de 1,3 milliard de dollars d’aide internationale. Les États-Unis, représentant un tiers du budget global, laissent le système de santé camerounais dans une incertitude totale, forçant le ministre Manaouda Malachie à négocier en urgence à Genève.
Programmes VIH Menacés : 20% de Réduction Imminente
La réunion d’urgence entre le Dr Manaouda Malachie et Mark Eldon-Edington du Fonds mondial révèle l’ampleur du désastre. « Ce ne sera plus comme avant », confirme une source proche des négociations genevoises concernant le financement VIH au Cameroun.
Cette suspension américaine catastrophique force une réduction automatique de 20% des subventions si le Cameroun ne compense pas rapidement ses engagements de cofinancement. Les programmes VIH, particulièrement vulnérables, risquent des coupes budgétaires dramatiques.
Pour sauver les programmes essentiels, un « réajustement stratégique » drastique a été imposé. Les interventions VIH non critiques seront supprimées pour préserver uniquement les traitements antirétroviraux et les actions de prévention vitales.
Actions de Sauvetage : 63% de Mesures d’Urgence Déployées
Face à cette catastrophe financière, le gouvernement camerounais mobilise des mesures d’urgence sans précédent. Les actions de mitigation des risques atteignent 63% d’avancement, selon les déclarations ministérielles à Genève.
La destruction immédiate des médicaments antirétroviraux périmés dans les dix régions camerounaises constitue une priorité absolue de cette réorganisation sanitaire d’urgence. Cette opération critique améliore la sécurité des patients VIH.
La CENAME, centrale d’approvisionnement cruciale pour les traitements VIH, nécessite désormais « une rigueur absolue », exige le ministre. L’équipe de suivi spécialisée monitore quotidiennement l’évolution des stocks antirétroviraux depuis la réorganisation du 22 avril 2025.
L’audit organisationnel en cours déterminera si les programmes VIH camerounais survivront à cette crise financière internationale majeure.
Cette suspension américaine catastrophique condamne-t-elle des milliers de patients VIH camerounais à l’interruption de leurs traitements vitaux ?