En cette semaine internationale des droits des femmes 2024, les collaboratrices d’Africa Global Logistics (AGL) Cameroun et de Socopao ont choisi de marquer les esprits par un geste fort. Direction la prison centrale de Douala, où elles ont apporté un précieux réconfort aux enfants mineurs incarcérés. Retour sur une action solidaire aussi généreuse qu’inspirante.
Sous-titres percutants : Briser la glace avec les jeunes détenus
« Vous restez membres de la société et le pays a besoin de vous« . C’est par ces mots réconfortants que Mme Adama Diatta, responsable crédit chez AGL, a entamé son émouvant discours face à la cinquantaine de mineurs de la prison de New Bell. Une manière de briser la glace avec ces jeunes en rupture, le temps d’un grand moment de partage et de convivialité.
Au programme de ces retrouvailles peu communes : des jeux de questions-réponses, ponctués de nombreux éclats de rire et d’interactions chaleureuses. L’occasion pour les collaboratrices d’AGL et Socopao de tisser des liens avec ces enfants cabossés par la vie, dans une ambiance bonne enfant.
Des dons pour adoucir le quotidien carcéral
Mais les femmes de cœur des deux entreprises n’étaient pas venues les mains vides. Elles avaient en effet collecté un important don de denrées alimentaires et de produits d’hygiène pour adoucir le rude quotidien de ces mineurs en détention. Un geste de solidarité unanimement salué par les jeunes bénéficiaires.
« À notre sortie de prison, nous seront des enfants exemplaires qui apporteront notre pierre à la construction du Cameroun » a ainsi promis, ému, Mbomo Augustin, l’un des porte-parole du groupe. Un engagement solennel qui a ravi les généreuses donatrices, déterminées à offrir une seconde chance à ces enfants.
Favoriser la réinsertion des mineurs délinquants
Car au-delà de l’aide matérielle, c’est bien un message d’espoir que sont venues délivrer les collaboratrices d’AGL et Socopao en ce 5 mars 2024. Celui d’une société qui n’abandonne pas sa jeunesse, même lorsqu’elle est tombée dans la délinquance.
« Rien n’est perdu, vous allez retourner dans la société et participer à sa construction » a martelé Mme Diatta dans une envolée aussi lyrique que mobilisatrice. Une main tendue symbolique, pour favoriser la future réinsertion socio-professionnelle de ces mineurs.
Les autorités saluent une initiative inspirante
Un élan de cœur qui a suscité l’admiration des autorités présentes, à l’instar de M. Joseph Ngangue Ekwe, 3ème adjoint au maire de Douala 2ème : « Je salue et félicite ces braves femmes qui pensent aux couches défavorisées de notre société. Leur action est un exemple à suivre« .
De fait, les collaboratrices d’AGL et Socopao ont réussi leur pari : célébrer la Journée de la Femme sous le signe de l’engagement humaniste. Et prouver que la solidarité féminine peut avoir un impact concret sur les publics les plus fragiles, en l’occurrence les enfants en conflit avec la loi.
Gageons que cette initiative inspirante essaimera dans tout le tissu entrepreneurial camerounais. Pour que les femmes actives soient le fer de lance d’une société plus inclusive et bienveillante, bien au-delà du seul symbole du 8 mars !
