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Cameroun : Ernest Obama démasque la Fécafoot, Biya doit trancher !

Ernest obama et samuel Eto'o

Dans une émission télévisée sur Bnews1, Ernest Obama, ancien porte-parole de Samuel Eto’o et actuel directeur général de la chaîne, a pris une position critique envers la gestion de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Avec une analyse directe et sans concession, il a mis en lumière les erreurs de procédure et de gestion qui, selon lui, affaiblissent l’instance sportive.

Obama n’y va pas par quatre chemins : le manque de compréhension du football par certains membres de la Fécafoot est, à ses yeux, un frein à une gestion efficace. Il pointe du doigt ceux qui, par manque de compétence ou par intérêt personnel, induisent en erreur le président de la Fécafoot, Samuel Eto’o. Ces critiques sont d’autant plus fortes que le conflit entre la Fécafoot et le ministère des Sports s’envenime, nécessitant un arbitrage de haut niveau.

Les erreurs pointées du doigt

Obama a listé plusieurs erreurs flagrantes. Premièrement, la correspondance inappropriée de la Fécafoot avec le Secrétaire Général de la Présidence de la République, un canal qui devrait être réservé au ministère des Sports. Cette erreur de protocole est non seulement une faute de procédure mais symbolise une méconnaissance des rouages administratifs du sport au Cameroun.

Deuxièmement, il met en cause la dualité de l’agent comptable, qui sert à la fois la Fécafoot et le ministère des Sports, créant ainsi un conflit d’intérêts potentiel. Cette situation contrevient aux directives claires émanant du ministère des Finances sur la gestion des fonds sportifs.

L’appel au président Paul Biya

Face à cette impasse, Ernest Obama lance un appel vibrant au président Paul Biya pour qu’il tranche dans ce conflit qui ternit l’image du football camerounais. Il souligne que seule une intervention du plus haut niveau peut rétablir l’ordre, la transparence et la compétence au sein de la Fécafoot. Cette demande d’intervention présidentielle est non seulement un cri du cœur pour le football camerounais mais aussi un appel à l’intégrité et à la réforme dans la gestion du sport national.

La situation actuelle reflète les luttes de pouvoir et de compétences qui affectent le football camerounais. Ernest Obama, par ses déclarations, ne cherche pas seulement à recadrer la Fécafoot mais aussi à réaffirmer l’importance du sport comme vecteur d’unité et de fierté nationale.

Par Jean-Paul Dzomo Nana pour 237online.com

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