Cameroun – Drame d’Eséka: Le Sdf va mener son enquête

Une commission juridique a été mise sur pied lors du dernier Comité exécutif national.
Le Comité exécutif national du Sdf n’a pas été tendre pour Abel Elimby Lobé, lors des assises du samedi 5 novembre 2016. Ayant déposé des requêtes pour contester les élections de renouvellement du bureau régional du Sdf dans le Littoral, c’est par vote et à l’unanimité des membres présents que ce dernier a été prié d’attendre la fin des travaux hors de la salle. Sa colère a été plus grande de constater que Célestin Djamen qui a aussi déposé les mêmes recours, a été autorisé à assister aux travaux. 237online.com Le Comité exécutif national du Sdf a aussi validé l’élection de Jean Michel Nintcheu, en rejetant les diverses requêtes. L’offre de réconciliation proposée par le Nec pour apaiser les tensions dans le Littoral a permis à l’ancien maire John Kumaze de se réconcilier officiellement avec Jean Michel Nintcheu. Au moment où le Rdpc célébrait les 34 ans de règne du président Paul Biya, le Sdf a qualifié de « honte » les 34 ans de règne de Paul Biya qui « n’a rien apporté de véritablement positif pour le développement et la construction de la nation camerounaise ». Et les membres du Nec de citer la catastrophe d’Eseka. Le Nec a mis sur pied sa propre commission d’enquête. Composée de 7 membres majoritairement des juristes chevronnés, cette autre commission est chargée d’enquêter avec le maximum de minutie pour faire éclater toute la vérité qu’on veut enterrer sous une commission fallacieuse, indique l’un des membres de la commission juridique du Sdf.

Grève ?
Les résolutions du Comité exécutif national se penchent aussi sur les dernières actualités, avec la grève des avocats anglophones du Cameroun. Sans aucune réserve, le Nec soutient ce mouvement de grève, et les revendications développées par ces derniers. Les « Nec’s members » se sont même dits heureux de constater qu’ils sont rejoints dans leur politique du fédéralisme du Cameroun, par les avocats anglophones. Leur réserve a été de rappeler qu’ils soutiennent la grève, mais ne soutiennent aucune idée sécessionniste. Un message qui tombe au moment où le dernier communiqué des avocats précise que leur grève va prendre de l’ampleur avec un sit-in devant les tribunaux de Bamenda ces lundi et mardi devant les tribunaux de Bamenda.

Honoré Feukouo

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