Cameroun – Drame dans la cité: Une fille froidement abattue à Yaoundé :: Cameroon

Deux balles et Blondel passe de vie à trépas, dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 janvier 2014 au quartier Mvog Ada. La promotrice de Blondel Coiffure, située non loin du Carrefour Pakita à Yaoundé, a eu des échanges durs avec un inconnu au téléphone quelques temps avant sa mort, selon les témoignages recueillis auprès de ses clientes, présentes dans ce salon de coiffure le jour du drame. Selon elles, Blondel aurait à plusieurs reprises, dit à son interlocuteur : « Je t’ai dit que c’est fini entre nous». A chaque fois qu’elle raccrochait, la personne à l’autre bout du fil rappelait aussitôt. Ce manège a duré pendant des heures et malgré ces multiples coups de fils, la position de la coiffeuse n’a pas changé.
A la lumière de ce témoignage, certains ont vite fait d’affirmer que Blondel a été liquidée par son copain. Une femme, résidant près de Blondel Coiffure, nous apprend qu’elle a entendu deux détonations dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 janvier 2014 et ces propos confortent la thèse du crime passionnel.

Originaire de la région de l’Ouest Cameroun, Blondel a choisi de faire carrière dans la coiffure comme son père Jacques. Cette coiffeuse au talent exceptionnel était très attachante et le pilier de sa famille. Ses frères et sœurs ne cessent de maudire celui qui a commis ce crime crapuleux. Le corps de Blondel a été retrouvé le 27 janvier dernier, au petit matin. La pauvre a pris du plomb lorsqu’elle s’engouffrait dans le quartier, pour regagner son domicile. Ses effets personnels étaient éparpillés sur la piste qui conduit au domicile familial et sa mise laisse percevoir qu’elle a eu un accrochage violent avec son bourreau. C’est certainement dans sa fuite qu’elle a été atteinte par balle.

Une plainte contre inconnu a été déposée, afin que la lumière soit faite sur cet assassinat. L’élimination physique de Blondel est venue relancer le débat sur l’insécurité dans la cité des Ewondo. Faut-il un policier derrière chaque Camerounais pour garantir la sécurité dans nos villes ? En tout cas, du côté des autorités, il faut redoubler de vigilance et Blondel a été inhumée dans son village natal ce samedi 1er février 2014.

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