C’est un fait ! C’est cela que disent les urnes ! Dans le Grand Centre, il a largement dépassé 90% partout en dehors de Yaoundé où il est également majoritaire. Il a plus de 70% au Grand Nord.
Et ailleurs, même dans les fiefs de ses adversaires, il a fait bonne figure !
L’opération était d’ailleurs très mal engagée. Dans nos pays, le comportement de l’életeur est déterminé par la communauét et les orientations de l’élite. Et de ce point de vue, BIYA partait avec le soutien du Grand Centre (27% de la population) et du Grand Nord (33%), soit un matelas électoral de 60% de la population. Et un matelas sécurisé puisque dans cette vaste zone, il n’avait comme coincurrent que le facétieux et rusé Ministre GARGA HAMAN ADJI qui, dans sa campagne appelait BIYA « son grand-frère sans lequel il ne serait plus en vie ».
De l’autre côté, le Grand-Ouest et le Grand Littoral, avec 40% d’électeurs éclatés entre 7 candidats, même si l’un s’est rallié. Il n’y a d’abord OSIH qui présentait le meilleur atout : il disposait d’un appareil politique conséquent, avec un profil communautaire peu clivant (métis, issu d’une minorité tribale et anglophone). Il est jeune et tient un dicsours nouveau sur la forme de l’Etat.
Malheureument, il a été pénalisé par le démantèlement de sa base électorale traditionnelle par la guerre qui ravage les régions anglophones et la défection de l’Ouest sur lequel le SDF avait jusque-là compté, mais aussi il faut le reconnaître, une certaine maladresse stratégique…
Il y a ensuite Cabral Libih qui était un candidat très séduisant, très peu clivant aussi, avec une capacité très importante de pénétration hors de sa région d’origine et dans la population des jeunes, le tout renforcé par un discours incisif et nouveau. Mais il était trop pénalisé par sa propre précocité et un appareil politique insuffisant qui n’a pu transformer en réalité cette énorme capacité de pénétration.
Il y a Kamto dont la compagnie a rapidement dégradé l’image en lui accolant l’étiquette d’une mascotte tribale qu’il n’a pas cru intelligent de se débarrasser à temps. Nonobstant un matelas tribal important de 15% de la population, il a apparu trop clivant, et ses capacités de pénétration vers d’autres communautés se sont effondrées.
Et alors que face à ces faibleses, des gens avsiés ont demandé avec insistance la mutualisation des forces de l’opposition, chacun est allé de son côté. Le cirque qu’ils sont entrain de jouer maintenant sert à quoi ? Biya a gagné les élections loyalement et avec une écrasante majorité, comme cela était prévisible et a été prévu !
Les élections présidentielles au Cameroun en 208, c’est terminé !
Il ne sert absolument à rien de s’y attarder ! D’ailleurs, vous n’obtiendrez rien d’autre que des quolibets suivis d’un immense éclat de rire! Déjà, le fameux pénalty multiplie à l’infini des sketches toujours plus hilarants les uns que les autres, transformant les politiciens du Cameroun en risée du monde entier !
Quant à ceux qui veulent faire des révolutions, quelles révolutions ? Ils ont été battus à la régulière !
Que chacun rentre lui pour se préparer pour d’autres échéances ! La seule chose qu’ils en retireraient en faisant les idiots, c’est une constellation de traumatismes craniens !
D’ailleurs, il y aura rien ! Tout cela, c’est du vent ! Dans quelques shours, ceux qui croient aux affabulations vont se tasser !
Préparez-vous aux prochaines élections ! Certainement les Régionales en Février 209, avant les municipales et législatives.
Ne perdez pas de temps !
Dieudonné ESSOMBA
