Le mystère s’épaissit dans le cas du journaliste camerounais tristement célèbre, Martinez Zogo. En effet, deux autres agents de la Direction générale de la Recherche extérieure (DGRE) ont été récemment inculpés par le tribunal militaire de Yaoundé, portant le nombre total à quinze.
Les circonstances des nouvelles inculpations
Les deux individus ont été inculpés pour complicité de filature, enlèvement et torture dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Martinez Zogo, le célèbre journaliste de la chaîne Amplitude FM. À la suite de leur audition par le juge d’instruction militaire, Aimé Florent Sikati, les deux agents de la DGRE ont été immédiatement emprisonnés à Kondengui.
Un revirement de situation
Ces inculpations récentes ont été une surprise pour beaucoup, car les deux individus avaient été libérés lors des premières auditions. Cependant, l’arrivée du Lieutenant-colonel Sikati au dossier a changé la donne. Le juge a décidé de réauditionner tous les acteurs de l’affaire et semble avoir découvert de nouvelles preuves incriminant ces agents.
Perspectives
Le nouveau juge ayant adopté une approche différente, de nouvelles inculpations pourraient suivre. Treize personnes avaient déjà été inculpées dans l’enquête préliminaire de la commission mixte Gendarmerie-police.
Un rappel des faits
Martinez Zogo, un journaliste connu pour ses prises de position contre la corruption au Cameroun, avait été enlevé le 17 janvier et retrouvé mort cinq jours plus tard. Les circonstances de sa mort continuent d’alimenter les controverses et d’attirer l’attention du public et des médias comme 237online.com.