Au cours d??une conférence de presse à Yaoundé, le ministre de la communication, Issa Tchiroma Bakary, a déclaré que les victimes de ce crash ont été indemnisées.Près de 5 mois après la 4e lettre ouverte de Marafa où l??ex-ministre de l??Administration territoriale et de la décentralisation demande que les victimes du crash du Boeing 737-200 de la défunte compagnie aérienne nationale Camair, survenu le 03 décembre 1995 à Douala, soient « adéquatement indemnisés », Issa Tchiroma
livre sa part de vérité. Face à la presse ce 25 septembre 2012, le ministre de la Communication a indiqué que la plupart des victimes de ce crash (71 au total dont 43 Camerounais) ont été indemnisé. « Indemnités payées aux ayant droits des victimes ou aux rescapés : 2 047 483 331 Fcfa ; frais de bagages, d??honoraires d??avocats, de sauvetage, de rapatriement et d??évacuation sanitaire : 172 560 042 Fcfa », a précisé le ministre, documents à l??appui, en présence des responsables de la compagnie d??assurance Chanas qui a assuré l??opération.
Retro-commissions
Dans sa lettre, Marafa accuse Issa Tchiroma, ministre des Transports à l??époque de la catastrophe, d??avoir perçu des rétro-commissions autour de cette affaire. « Pensez- vous que quelqu??un qui n??a pas voulu que je sois au gouvernement peut dire quelque chose d??objectif me concernant ? », s??est pour sa part, contenté de s??interroger Issa Tchiroma.
Affaire Marafa
L??actualité était également inscrite au centre de cette conférence de presse. Notamment l??affaire de l??avion présidentiel dont le verdict a été rendu le 22 septembre par le tribunal de grande instance de Yaoundé. Marafa Hamidou Yaya, l??un des accusés, a écopé de 25 ans d??emprisonnement ferme. A ce sujet, le ministre de la Communication s??est réjouit de ce que « l??assainissement des m??urs publiques, impulsée par le chef de l??Etat, se mette continuellement en ??uvre à travers l??action des instances compétentes [parmi lesquelles les tribunaux] »Issa Tchiroma a par ailleurs annoncé, pour une nième fois, l??imminence des états généraux de la communication sans en préciser la date.
