Cameroun: Comment les huit militaires et éco-gardes ont été libérés à Ouesso

Ils ont été kidnappés le 4 mars sur un îlot non loin de Socambo, en territoire camerounais, par des soldats congolais, alors qu’ils étaient en patrouille fluviale sur le fleuve la Sangha.[pagebreak]C’est finalement un happy-end dans l’affaire de kidnapping de quatre militaires et quatre écogardes camerounais, libérés le 9 mars 2014. L’on se souvient qu’ils ont été « pris en otage», par des soldats congolais sur l’îlot de Djembé, dans la localité de Socambo, en territoire camerounais, précisément dans l’arrondissement de Moloundou. Des sources indiquent que nos hommes en tenue étaient en patrouille fluviale sur le fleuve Sangha dans cette zone de prédilection des braconniers pour s’attaquer à ces bandits de grand chemin qui tuent des éléphants en série, pour récupérer leurs défenses. Ils seront pris à partie par des soldats congolais également en patrouille dans la localité. « Nos éléments ont été alors « confondus », aux braconniers, selon les dires des soldats congolais, lorsque nos autorités administratives ont clairement menacé de fermer la frontière », révèle une source militaire ayant requis l’anonymat.

C’est en fait le préfet de la Boumba et Ngoko, Belo Léonard, qui va prendre une mesure conservatoire de fermeture des frontières, pour contraindre les Congolais à libérer les militaires en captivité dans leur pays. Devant la gravité de la situation, Belo Léonard alerte ensuite le gouverneur de l’Est, pour lui demander la conduite à tenir. Pendant ce temps les camions en direction et en provenance de Ouesso sont bloqués de part et de d’autre de la frontière. Cette mesure dissuasive va amener les Congolais à libérer les quatre militaires et les quatre écogardes, le 9 mars 2014. Dans une interview exclusive qu’il a accordée à votre journal, le préfet de la Boumba et Ngoko fait le point sur cette situation.

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