Le ministre Joseph Lé vient d’annoncer une nouvelle vague dévastatrice de radiations touchant 450 agents publics. Cette décision musclée s’inscrit dans le sillage d’une première offensive qui avait déjà emporté 3.577 fonctionnaires, laissant le secteur public en pleine tourmente.
La sentence est tombée comme un couperet : 319 fonctionnaires révoqués d’office et 131 agents contractuels licenciés. Cette opération chirurgicale découle directement des conclusions du Comptage Physique des Personnels de l’État (COPPE). Une opération d’assainissement qui fait trembler les couloirs de l’administration, où chaque agent se demande désormais s’il sera le prochain sur la liste.
Des sanctions implacables qui ébranlent l’administration
Le ministre Joseph Lé n’y est pas allé par quatre chemins, brandissant les décrets n° 94/199 et n°78/484 comme bouclier juridique de cette décision radicale. Cette purge administrative, loin d’être une simple formalité, envoie un message glacial à l’ensemble de la fonction publique : l’ère de la complaisance est révolue.
Dans les bureaux et les couloirs ministériels, l’ambiance est électrique. Certains y voient une nécessaire opération mains propres, d’autres dénoncent une politique du chiffre impitoyable. Mais une chose est sûre : cette vague de radiations marque un tournant décisif dans la gestion des ressources humaines de l’État camerounais.