Le présumé membre de la secte islamique serait en exploitation à la direction de la surveillance du territoire.[pagebreak]La scène s’est passée cette mi-journée du dimanche 27 juillet 2014 à quelques encablures du lieu-dit carrefour Zibi ici à Yaoundé, au quartier Mendong. Un homme d’une cinquantaine d’années soupçonné d’appartenir à la secte islamique Boko Haram de sinistre réputation, a été appréhendé par les éléments de l’ESIR et remis à la direction de la surveillance du territoire où il serait entrain de subir des interrogatoires, tel que nous le confirme une source policière.
En effet, tout serait parti d’un coup de fil anonyme, faisant état de la présence d’individus suspects dans une résidence du coin. Quelques minutes plus tard, les éléments de l’ESIR reconnaissables par leur tenue de combat de couleur noire sont arrivés sur les lieux. A l’issue d’une battue de deux quarts d’heure, l’un des suspects dont nous n’avons pas pu obtenir l’identité, est tombé dans les filets de la police.
Autour de 13 heures 24 minutes, alors que nous quittions les lieux, l’individu était toujours assis, torse nu et menottes aux poings, dans le pick up de marque Land Cruiser–appartenant à l’ESIR–sous l’œil attentif des éléments de ce corps d’élite de la police Camerounaise.
A l’instant où les dernières nouvelles émanant du septentrion font état de la capture de l’épouse du vice-premier ministre Amadou Ali, après une embuscade perpétrée par la secte islamique Boko Haram, incident au cours duquel son garde-du-corps aurait laissé la vie, souhaitons tout bonnement beaucoup de sagacité aux fins limiers de la police nationale, afin qu’ils puissent dénouer l’écheveau de cet énième drame.
