Le maire de Nkongsamba 1er serait-il le relais au Cameroun de cette secte islamique ? De plus en plus, d??informations cohérentes font état de ce que cet homme serait le point de liaison, l??organe recruteur dans la région du littoral et spécialement dans le département du Moungo.Ce que l??opinion publique camerounaise connaissait déjà, c??est que la secte islamique « Boko Haram » avait tendance à s??implanter au pays de Paul Biya. Des informations tirées à bonne source ont même fait
état de ce que les armes saisies à Bamenda dans la région du Nord-ouest au lendemain de la proclamation des résultats de l??élection présidentielle du 09 octobre 2011, avaient été fournies par la secte islamique.L??objectif, on se l??imagine bien, serait de déstabiliser le Cameroun, véritable havre de paix au c??ur d??une Afrique en plein tumulte et surtout d??imposer la loi islamique dans un pays qui a toujours été jaloux de sa laïcité. Heureusement, en plus de l??efficacité des services de renseignements, le sens élevé du patriotisme des Camerounais a été pour beaucoup dans l??échec de cette tentative.Malheureusement, comme s??il s??agissait d??une hydre, un bourgeon a toujours germé. Ce bourgeon se serait identifié dans la personne d??El hadj Oumarou, membre du comité central du Rdpc depuis le troisième congrès de ce parti tenu les 15 et septembre 2011, et non moins président de la section Rdpc du Moungo nord, coordonateur du Bureau de Gestion du Fret Terrestre (Bgft) et maire de la commune de Nkongsamba 1er. Dans le cadre d??une enquête lancée par la police judiciaire camerounaise visant non seulement à cerner les contours et à mettre hors d??état de nuire les éléments de cette secte pernicieuse, celui qui s??est proclamé bienfaiteur national à travers son organisation Ya-kamata, a été entendu le 12 janvier dernier, par les éléments de du groupement territorial de gendarmerie du Moungo.Il serait de source policière un élément fondamental dans l??implantation et le recrutement des kamikazes de la secte Boko Haram.
Le Rdpc, asile pour brigands ?En attentant l??aboutissement de l??enquête, les interrogations qui fusent de partout auraient tendance à compromettre davantage cet homme qui avait pourtant acquis une certaine notoriété tant dans le domaine économique nationale que dans le domaine politique et même social. Comme nous l??avons relevé plus haut, il est à la fois membre du comité central du parti de Paul Biya, président de la section Rdpc du Moungo nord, coordonateur du Bureau de Gestion du Fret Terrestre (Bgft) et maire de la commune de Nkongsamba 1er, fondateur de l??association Ya-Kamata qui dit lutter contre l??analphabétisme en milieu féminin en général dans le grand nord camerounais et au sein de la communauté musulmane de manière particulière.Cette seule influence fait que l??homme soit écouté et obéi par tous partout où il passe ou agi. Un atout important dans la manipulation des consciences, du lavage de cerveau des futurs et potentiels adeptes. Les indices qui auraient conduit les fins limiers de la gendarmerie tiennent aussi du fait que d??étranges coïncidences étaient observées dans le cadre de l??acheminement du fret terrestre le long du corridor Tchad- Cameroun ou alors Cameroun ??république centrafricaine.Jamais on n??avait entendu parler du pillage par les coupeurs de routes qui écument pourtant les routes de ce corridor dans sa partie septentrionale, des camions appartenant à El Hadj Oumarou alors pratiquement tous les autres en seraient victimes de manière récurrente.Comment cela aurait-il été possible si ce n??est le fait que ses camions bénéficient d??une protection des membres de cette secte ? Comment comprendre l??assurance avec laquelle les chauffeurs faisant partie de son « harem » se déploient sur ces routes réputées dangereuses ?Au-delà de tout ça, certains indices auraient révélé le fait que cet homme influent dans la ville de Nkongsamba aurait des fréquentations douteuses, toutes choses qui feraient des rapprochements avec la secte Boko Haram.En attendant que d??amples explications soient données ou que les enquêtes entamées par la gendarmerie aboutissent, il est recommandé à tous les camerounais épris de paix et ayant développé un esprit de citoyenneté et de patriotisme, de redoubler de vigilance et surtout de développer le sens du discernement. L??éclatement d??une bombe ou d??une grenade n??a rien d??amical.
