Alors que des manœuvres souterraines prêtent des velléités de tensions entre le Dg de l’Agence de régulation des télécommunications et la Pca, les deux personnalités travaillent en toute collaboration et sérénité pour remplir les missions à eux confiées par le Président de la République.
Il était temps de tordre le cou à ces allégations sous fond de manipulation qui agitent les réseaux sociaux depuis quelques jours et dont les Camerounais sont friands. A savoir une « guerre » imaginaire entre les instances dirigeantes de l’Agence de régulation des télécommunications (Art) avec en vedettes, Philémon Zo’o Zame le Directeur général et Justine Diffo la Présidente du conseil d’administration. A en croire ces mauvaises langues, les deux personnalités citées supra seraient à couteaux tirés sur le management de cette entreprise. Ce qui impliquerait une entorse à la bonne marche de celle-ci. Le récent épisode de cette cabale ourdie contre les dirigeants des organes sociaux de l’Art, est la ventilation sur la toile d’un document prétendument signé par le Dg de l’Art et qui met en cause plusieurs hautes personnalités en vue de jeter du discrédit sur la personne de la Pca.
Il n’en est rien en effet. Le Directeur général de l’Agence vient de clouer le bec de ces oiseaux de mauvais augure. Dans un communiqué rendu public hier le 9 juillet 2020, Philémon Zo’o Zame « dément formellement l’authenticité de cette note dont l’intention est de maintenir un climat conflictuel entre les principaux dirigeants des organes sociaux de l’Art et de jeter l’opprobre sur le fonctionnement des institutions de la République ». Un démenti qui ne souffre d’aucun doute. Dans la mesure où le document grossièrement monté présente plusieurs failles. Non seulement, il n’est pas daté, mais aussi, il présente une signature scannée du Dg de l’Art. Le crime n’étant pas parfait, des erreurs qui suffisent à ne pas s’intéresser au fond de la noteen errance sur les réseaux sociaux, et dont les élucubrations n’intéresseraient que les scénaristes de fictions.
Concurrence saine
En tout cas, l’Agence de régulation des télécommunications ne s’en porte pas plus mal. Au contraire. Pour preuve, depuis sa nomination, la Présidente du conseil d’administration a présidé deux sessions dudit Conseil « dans un climat emprunt de franche collaboration, de sérénité et de compréhension mutuelle, dans le strict respect des règles d’éthique », tient à préciser le patron de l’Agence. A la suite du Dg, notons que lors de sa 46è session ordinaire tenue le 30 juin 2020, le Conseil d’administration a adopté les comptes et états financiers de l’exercice 2019, ainsi que plusieurs autres résolutions.
N’en déplaise aux multirécidivistes auteurs de pratiques souterraines, l’Agence de régulation des télécommunications poursuit sa bonne marche en rapport avec ses missions. Les plus importantes étant de tout mettre en œuvre pour rattraper le retard du développement numérique. En tant que régulateur dans le secteur des télécoms, il est aussi question d’instaurer une concurrence saine chez les opérateurs, garantir l’équité et faire respecter les droits des consommateurs finaux.
Toutes ces missions et bien d’autres ne laissent de place à la distraction. Sous l’ancien Pca, de telles cabales ont émergé pour des desseins similaires. Sauf que l’abnégation au travail et le sens de la collaboration du Top management de l’Art ont contribué à maintenir la barque à flot.
C’est d’ailleurs pourquoi le Directeur général conclut en rassurant l’opinion publique que « les différentes manœuvres de déstabilisation ne sauraient perturber la détermination et l’engagement des dirigeants des organes sociaux de l’Art, pour remplir pleinement les missions qui leur ont été confiées avec loyauté par le Gouvernement et le Président de la République ».