Le délai donné au Minac pour rapporter sa décision a expiré hier.Si l’on s’en tient à la correspondance qu’elle a reçue des services du Premier ministre le 19 mai dernier, la ministre des Arts et de la Culture (Minac) avait jusqu’à hier pour rapporter sa décision portant octroi d’un agrément à la Société camerounaise civile de musique (Socacim). Jusqu’au moment où nous bouclions ce numéro de votre journal, aucune source tant dans les services du Pm qu’au ministère des Arts et de la Culture n’a souhaité se prononcer sur la question.
Cependant, un proche de la Minac s’est laissé aller à ce commentaire : «[i]Le Pm doit prendre ses responsabilités. Le ministre de la Culture ne peut pas se dédire.[/i]». Dans l’entourage de Ama Tutu Muna, des voix accusent Philemon Yang d’«[i]abus d’autorité.[/i]» Toutes choses qui autorisent à penser que la Minac n’est pas prête à revenir sur sa décision. Approché hier, le président du Syndicat camerounais de la musique (Sycamu), Roméo Dika, a, pour sa part, indiqué qu’au regard de la loi camerounaise en matière de droit d’auteur, ce sont les ayants-droits qui doivent créer une société civile.
Pour le reste, l’auteur du «[i]Mari de ma femme[/i]», qui est présenté comme un proche de Ama Tutu Muna [il récuse ce rapprochement, insistant sur le fait que la Minac est proche de tous les artistes] affirme du reste qu’il ne «[i]commente pas les choses qui relèvent de la cuisine interne du gouvernement.[/i]» Il se dit déterminé à faire prévaloir le droit sur le plan national et international, au cas où les activités du Sycamu viendraient à être suspendues.
G.A.B