Le secrétaire d’État à la Défense Ben Wallace, considéré comme l’un des principaux prétendants au poste de premier ministre après la démission de Boris Johnson, a déclaré samedi qu’il ne se présenterait pas au poste de chef du Parti conservateur au pouvoir et de chef du gouvernement.
« Après avoir mûrement réfléchi à la situation et discuté avec mes collègues et ma famille, j’ai décidé de ne pas entrer dans la course à la direction du Parti conservateur. Je suis extrêmement reconnaissant à tous mes collègues du Parlement qui m’ont exprimé leur soutien. Cette décision n’a pas été facile à prendre, mais je me concentre sur mon travail actuel pour assurer la sécurité de ce grand pays », a tweeté M. Wallace.
Selon un sondage réalisé par l’institut de sondage YouGov, dont les résultats ont été publiés jeudi, M. Wallace était considéré par les électeurs comme le successeur le plus probable de Johnson. Par ailleurs, un sondage réalisé sur le site Internet des supporters des Tories, Conservative Home, a également montré que c’était le secrétaire d’État à la Défense qui était le favori dans la course.
Le magazine Spectator a fait circuler un nouveau pronostic des bookmakers pour l’élection du nouveau leader conservateur après l’annonce de M. Wallace, qui désigne désormais l’ancien secrétaire d’État aux Finances Rishi Sunak comme le principal prétendant au poste de premier ministre. Il est suivi par la secrétaire d’État au Commerce, Penny Mordaunt, et la secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Liz Truss.
Quatre politiciens ont jusqu’à présent annoncé officiellement leur entrée dans la course électorale. Outre M. Sunak, il s’agit du chef de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des communes, Tom Tugendhat, du procureur général pour l’Angleterre et le Pays de Galles, Sue-Ellen Braverman, et de la députée Kemi Badenk. Entre-temps, des membres influents du Parti conservateur, dont Mark Spencer, leader de la Chambre des communes, Oliver Dowden, ancien coprésident du Parti conservateur, Liam Fox, ancien secrétaire d’État Défense, et Andrew Morrison, ancien représentant commercial du premier ministre au Maroc et en Tunisie, ont déjà déclaré publiquement leur soutien à l’ancien secrétaire d’État aux Finances.
