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Attaque terroriste au Cameroun : BAIN DE SANG à Woulgo, l’armée frappée par des drones meurtriers !

Boko Haram

L’Extrême-Nord du Cameroun a été le théâtre d’une attaque d’une violence inouïe contre les forces de défense nationales. Le groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) a mené une opération coordonnée qui a causé plusieurs pertes en vies humaines dans les rangs de l’armée camerounaise. Cette attaque sophistiquée marque une inquiétante évolution dans les tactiques des groupes terroristes opérant dans la région du lac Tchad.

Des mercenaires étrangers et drones armés : l’attaque terroriste qui change tout à l’Extrême-Nord

Selon les informations recueillies par 237online.com, l’attaque contre la position militaire de Woulgo a été particulièrement brutale et menée avec une précision technique sans précédent. Les assaillants ont utilisé des drones pour surveiller puis frapper les positions de l’armée camerounaise, une méthode qui témoigne d’une montée en puissance technologique alarmante des groupes djihadistes.

Cette sophistication n’est pas le fruit du hasard. Depuis plusieurs mois, des signes avant-coureurs avaient été identifiés. Des mercenaires de l’État islamique auraient été déployés dans la région du lac Tchad pour former les combattants locaux aux techniques de tireurs d’élite (snipers) et à l’utilisation de drones armés. L’attaque de Woulgo semble être la concrétisation de cette nouvelle stratégie, « coordonnée par des spécialistes étrangers », selon des sources sécuritaires.

Des alertes ignorées et une menace qui s’intensifie aux frontières camerounaises

Ce qui rend cette tragédie encore plus amère, c’est que des signaux d’alerte avaient été émis depuis plusieurs semaines. 237online.com a appris que dès décembre et janvier derniers, des informations circulaient concernant plusieurs attaques programmées par ISWAP contre les positions de l’armée camerounaise dans les postes frontaliers.

Plus récemment encore, des observations avaient révélé l’utilisation de drones par des groupes terroristes pour surveiller les positions militaires camerounaises et nigérianes à la frontière. Une méthode similaire avait déjà été employée contre l’armée nigériane à Maiduguri en décembre, où des positions militaires avaient été visées par des drones armés.

Cette escalade intervient quelques jours seulement après une autre attaque à Darak, pour laquelle Boko Haram avait promis de « revenir« , signe d’une détermination renouvelée des groupes terroristes à déstabiliser la région.

L’armée camerounaise face à une nouvelle génération de menaces asymétriques

Cette attaque marque un tournant préoccupant dans le conflit qui oppose l’armée camerounaise aux groupes terroristes dans l’Extrême-Nord. L’utilisation de technologies avancées comme les drones armés signale une adaptation inquiétante de ces organisations, qui compensent leur affaiblissement numérique par une sophistication accrue de leurs moyens offensifs.

Les forces de défense camerounaises se retrouvent désormais confrontées à une menace de nature asymétrique qui nécessitera une adaptation rapide des stratégies et des équipements. Cette évolution s’inscrit dans un contexte régional troublé, où les groupes terroristes semblent mutualiser leurs ressources et leurs compétences malgré leurs rivalités idéologiques.

Alors que le pays pleure ses vaillants soldats tombés au combat, la question de la sécurisation des zones frontalières se pose avec une acuité renouvelée. L’armée camerounaise, pourtant aguerrie par des années de lutte contre le terrorisme, devra rapidement s’adapter à ces nouvelles menaces pour protéger efficacement le territoire national et ses populations.

Par Alain-Claude Ndom pour 237online.com

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