L'Allemagne augmente son aide au Cameroun :: Cameroon

L’enveloppe pour l’appui au développement va passer de 99,5 milliards à 110 milliards de F. L’annonce a été faite mardi à Yaoundé.
S’il est vrai que les domaines sur lesquels l’Allemagne va apporter son appui au Cameroun pour les trois prochaines années sont déjà connus, de même que le montant de l’enveloppe allouée, les deux parties doivent encore s’accorder sur le chemin à suivre pour que l’Allemagne accompagne le Cameroun dans l’atteinte de ses objectifs de développement. D’où la tenue, depuis mardi à Yaoundé, des négociations intergouvernementales germano-camerounaises. Des discussions ouvertes par Yaouba Abdoulaye, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire. Et côté Allemand, Renate Von Boddien, directrice de la division Afrique centrale, Afrique de l’Ouest et Madagascar au ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, conduit la délégation.

En effet, alors que le cycle de coopération 2011-2013 s’achève, il est bon de programmer le prochain, qui court de 2014 à 2016. Et pour ce cycle, en plus des domaines traditionnels de coopération (décentralisation, développement local, gouvernance et santé), le développement rural s’est ajouté. « Il s’agit pour l’Allemagne d’apporter son soutien à la stratégie camerounaise de développement et de création d’emploi », a expliqué Klaus-Ludwig Kefferstein, ambassadeur d’Allemagne au Cameroun. C’est d’ailleurs ce qui explique l’augmentation de l’enveloppe de l’aide. « Le montant de l’engagement sera majoré de 11% pour le nouveau cycle », a annoncé Renate Von Boddien. Ainsi, l’enveloppe va passer de 151,7 millions d’euros (99,5 milliards de F) à 168,3 millions d’euros, soit 110,4 milliards de F.

Pour les Allemands, l’accroissement de cette aide témoigne de la satisfaction de leur pays. « Le Cameroun a fait beaucoup de progrès notamment pour ce qui est de la décentralisation, de la réduction de la mortalité maternelle et de la gestion des finances publiques. De plus, il a un énorme potentiel naturel et humain qui serait profitable non seulement au pays, mais aussi au monde », a souligné le chef de délégation qui arrive au Cameroun pour la première fois. Elle a donc souhaité que les négociations se fassent sans langue de bois, afin de bien planifier les programmes à exécuter pendant les trois prochaines années. « Nous devons aborder les problèmes lorsqu’il y en a et les résoudre avec célérité, pour le développement du Cameroun », a-t-elle martelé.

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