Ce titre à polémique du rappeur camerounais produit en 2015 plafonne les 75 000 ventes en france, ce qui lui a valu un disque d’or.
Le label « Label Juston record/wagram » distributeur de Franco en France a reçu pour l’artiste, de l’Union des Producteurs Phonographiques Français Indépendants (UPFI), le fameux disque d’or pour le titre « coller la petite », produit en août 2015. Un sacre qu’on a tout de suite pu apprécier sur le compte Facebook de ce rappeur Camerounais. En lui décernant ce titre,cette organisation française de labels indépendants et de distributeurs de musique en France, consacre sans doute un record, puisque comme établi en France depuis 2009, un disque d’or s’obtient après la vente par un artiste de plus de 50 000 exemplaires d’un album ou alors 75 000 singles qui peuvent compter des streaming – avec 150 écoutes qui sont égales, à une 1 vente. Des streaming, Franko en enregistre déjà un peu plus de 10 000 000. Si l’artiste a vite fait d’adresser des mots de remerciement au public à qui il dit sur son compte Facebook, devoir ce prix, rien n’aurait pourtant auguré d’une quelconque décoration pour cet opus, tant des interdictions de diffusion, des commentaires et autres analyses pas élogieuses se sont succédés pour relever son « caractère obscène ».
On se rappelle que ce même son qui n’a pas fait bonne presse au Cameroun mais qui faisait et fait la fierté des tenanciers de bars et autres coins de plaisir a permis à l’auteur de « coller la petite » de décrocher en Avril 2016 le titre KUNDE du meilleur artiste d’Afrique centrale au Burkina-Faso.
Franko continue donc d’amasser les lauriers pour cette trouvaille et qui sait si c’est le dernier qu’il a reçu de l’Union des producteurs phonographiques français indépendants (UPFI). L’aventure continue si tant est que ce disque d’or brandi par Franco n’est qu’une étape d’une longue chaîne. Il est précédé par un disque d’argent, mais on peut par la suite glaner un double disque d’or, un disque de platine, un double et triple disque de platine après quoi vient l’ultime, le Disque de Diamant.
Tant de couronnes et bien d’autres que l’opinion camerounaises dans son ensemble rêve voir fixées sur les têtes de ces musiciens qui promeuvent valablement les cultures africaines sinon édifient les peuples à travers la musique, qui se veut tout d’abord une vocation.
Romulus Dorval KUESSIE, 237online.com