En attendant le dénouement de l’affaire, le dossier portant sur la désignation du chef de 3ème degré de Nkongmessa a été transmis par René Emmanuel Sadi, le ministre de l’administration territoriale, au gouverneur de la région du centre pour les enquêtes appropriées.[pagebreak]Le nommé Essama Damien, chauffeur en service à la présidence de la république, en veut à toutes les populations de son village natal, après son échec cuisant aux consultations du 18 janvier 2014, portant désignation du successeur du regretté Engama François, chef de 3ème degré de Nkongmessa, hameau situé à quelques encablures de l’arrondissement de Lobo, dans le département de la Lékié.
Usant de son statut de chauffeur des mets présidentiels, il a entrepris de saborder littéralement l’intronisation de son challenger, fils du souverain défunt, sieur Nkada Engue Serges.
Malgré les multiples rappels à l’ordre des populations, le chauffeur du prince s’est ligué avec Abdou Kaïgama le sous-préfet de Lobo, pour empêcher au successeur légitime du trône, d’hériter de la chefferie laissée par son géniteur.
Poussant plus loin son zèle, sieur Essama Damien a commis ses deux fils policiers, les nommés Onguené Nestor (inspecteur de police 2ème grade en service à l’aéroport de Nsimalen) et Bilogué Essama (inspecteur de police 2ème grade employé à la Dgsn) pour intimider les membres de sa communauté. Ainsi, au cours d’une palabre villageoise sur le sujet, nos sources rapportent que l’IP2 Bilogué Essama n’a pas manqué de menacer ses frères du village à l’aide de son pistolet automatique de service, au mépris du code de déontologie des fonctionnaires du corps de la sûreté nationale, parce que l’un des villageois avait osé affirmer que le chauffeur du prince, son géniteur n’était pas issu d’un lignage royal.
Yves Junior Ngangue
