Cameroun – Election à la SOCAM: Pierre Adolphe Ndédi Eyango accusé de fraude :: Cameroon

C’est ce qu’on peut retenir de la sortie médiatique de Maître Charles Tchoungang, qui s’est déroulée ce vendredi 13 mars 2014 à Yaoundé.
L’ex-bâtonnier qui s’exprimait au nom de son client qui n’est autre que l’Etat du Cameroun, a mis beaucoup de passion dans ses interventions.[pagebreak] Ce constat a été fait par bon nombre de médias, venus assister à sa conférence de presse au Hilton Hotel de Yaoundé. Charles Tchoungang a précisé qu’Ama Tutu Muna travaille bien. La MINAC est un exemple à suivre.
L’affaire Ndédi Eyango / Etat du Cameroun est terminée. Maître Tchoungang s’exprimait à la suite à la décision rendue par le Tribunal Administratif. A titre de rappel, Pierre Adolphe Ndédi Eyango a été débouté. L’élection controversée de Prince Ndédi Eyango à la Présidence du Conseil d’Administration de la Société Civile Camerounaise de l’Art Musical (SOCAM), a donné lieu à une véritable guerre de tranchées. On se souvient qu’à la suite des réserves émises par certains candidats, la ministre Ama Tutu Muna a entamé une série d’actions pour remettre de l’ordre à la SOCAM.

A cet effet, deux correspondances ont été expédiées par la ministre des Arts et de la Culture à l’ambassadeur du Cameroun en poste à Washington, et à l’Ambassade des Etats-Unis basé à Yaoundé aux fins de vérifier la nationalité américaine de Ndédi Eyango. Le chef de la mission diplomatique résidant au pays de l’Oncle Sam, a signifié dans une note que Pierre Adolphe Ndédi Eyango s’est un jour présenté dans son cabinet à Washington, pour obtenir un visa touriste d’une validité de 3 mois. A cette occasion, la star de la chanson a brandi son passeport américain. Sur la base de cette information et bien d’autres, la ministre Ama Tutu a purement et simplement procédé à l’invalidation de l’élection de Prince Eyango à la tête de la SOCAM. A partir de ce moment-là, le PCA déchu a saisi la justice pour revendiquer sa victoire. Ces propos, nous les tenons de Charles Tchoungang. L’Etat du Cameroun à travers le Ministère des Arts et de la Culture (MINAC) pour ne pas se laisser traîner dans la boue, a sollicité les services de Maître Tchoungang.

L’avocat affirme que la démarche du gouvernement camerounais, lui a valu des attaques personnelles. Des individus non identifiés ont mis tout en œuvre pour déstabiliser Maître Charles Tchoungang. Ils ont même fouillé dans sa vie privée.

D’après Maître Tchoungang, tous les documents que Ndédi Eyango a utilisés, pour faire passer sa candidature ne sont que le fruit de la fraude. En principe, il devrait être poursuivi pour cela. En tant que citoyen américain, l’intéressé n’a pas le droit d’occuper le poste de Président du Conseil d’Administration de la SOCAM. Prince Eyango n’a aucune raison valable de se plaindre. Les textes de base de la Société Civile Camerounaise de l’Art Musical stipulent que, le poste de PCA ne peut pas être confié à un étranger. « C’est une question de fidélité et de patriotisme » a souligné Maître Tchoungang. La SOCAM étant une entité sous tutelle du MINAC, l’autorité du gouvernement doit se manifester à tous les niveaux. Après la décision du Tribunal Administratif de Yaoundé, certains esprits friands de feuilletons attendent impatiemment la réaction de Pierre Adolphe Ndédi Eyango.

Correspondance: Lucien Embom

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