Cameroun: 279 cadres frais émolus de la Sûreté nationale sur le terrain :: Cameroon

Ils ont reçu leurs épaulettes vendredi au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le DGSN.
Ambiance de fête vendredi dernier à l’Ecole nationale supérieure de police. Cette institution mettait en service de nouveaux cadres de la Sûreté nationale issus du concours spécial de 2011. Par la même occasion, d’autres fonctionnaires de la police recevaient des médailles au titre de la fête nationale du 20 mai 2013. 279 élèves finissants dont 60 élèves commissaires de police issus du concours spécial de 2011, 145 élèves-officiers. 56 des officiers et 18 commissaires étaient des ressortissants de la République du Congo admis à la demande du gouvernement de ce pays.

Pendant deux ans, ils ont reçu des formations théoriques, techniques et pratiques militaire et professionnelles tant sur les installations de l’Ecole de police qu’au Centre d’instruction et d’application de Mutenguene ainsi qu’auprès des unités territoriales de la Sûreté nationale. Le premier événement-test de ces lauréats, c’était la couverture sécuritaire de la ville de Yaoundé où ils ont été impliqués à l’occasion des sénatoriales et le double scrutin législatif et municipal du 30 septembre dernier. A ces officiers et commissaires de polices moulés dans les exigences d’une police citoyenne, Martin Mbarga Nguelé a recommandé d’être de dignes ambassadeurs de l’Ecole de Police de Yaoundé dont la réputation dépasse les frontières nationales.

Avec leur sortie, c’est un sang neuf qui est injecté dans tout le corps qu’ ils ont le devoir d’honorer. Et les défis qu’ils doivent relever sont nombreux : contribuer à œuvrer pour l’avènement d’une police humaine et moderne, qui mérite la confiance des populations et surtout faire du corps une référence régionale dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes. A toutes fins utiles le patron de la police a rappelé à ses nouveaux collaborateurs les devoirs d’un bon policier. Celui-là « qui fait honneur à son corps, son grade, sa hiérarchie et son pays ; qui a un souci : servir l’Etat et non se servir de l’Etat. Il rassure et met les citoyens en confiance et tient dans sa main l’échec ou le succès de sa carrière ».

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