Venu célébrer la fête de la jeunesse avec ses compatriotes au Cameroun, le président de la cellule Rdpc d’Athis Mons (France) s’est livré à nous au soir du 11 février. Monsieur le président de la cellule RDPC d’Athis Mons en France, qu’est-ce qui explique votre présence en ce moment au Cameroun ?
Je vous remercie tout d’abord de l’opportunité que vous m’offrez de m’exprimer à travers votre tribune, et je profite pour adresser mes meilleurs vœux aux autorités du Cameroun. J’ai entrepris depuis quelques temps de participer physiquement avec mon pays à certains évènements. En novembre dernier par exemple j’étais ici au Cameroun pour participer avec mes camarades du parti (Rdpc) à l’anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de notre président Paul Biya. Cette fois, je suis venu pour vibrer avec la jeunesse de mon pays au rythme des chants et couleurs des manifestations liées à la fête nationale de la jeunesse. Et qui sait, peut être demain ce sera à l’occasion de l’anniversaire du parti le 24 mars prochain.
Vous avez sans doute écouté le message du Chef de l’Etat Paul Biya dans son adresse à la jeunesse camerounaise le 10 février dernier. Qu’avez-vous retenu ?
Il faut dire que dans son discours à la jeunesse, on peut se féliciter avec le Président Paul Biya des améliorations dans les conditions de vie des jeunes et surtout dans l’offre d’emploi. Le chef de l’Etat avait placé la barre haut dans les prévisions de création d’emplois en 2014. 283.443 emplois ont été créés par les administrations et les entreprises au cours de l’année écoulée. Pour cette année 2015, compte tenu de l’augmentation possible du taux de croissance économique nationale, le chef de l’Etat a annoncé la création de 350.000 emplois nouveaux. Il faut être de mauvaise foi pour ne pas voir ces efforts des pouvoirs publics dans l’amélioration des conditions de vie des jeunes qui représentent comme le dit très souvent le président Paul Biya, « le fer de lance de la nation ».
Le thème de cette 49e édition de la fête de la jeunesse est «Jeunesse et préservation de la paix pour un Cameroun émergent». Que vous inspire ce thème ?
C’est un thème d’engagement et de patriotisme. Ce thème est une invite des jeunes à continuer à œuvrer pour la stabilité de leur pays. Le chef de l’Etat a d’ailleurs pris l’exemple de ces jeunes qui veillent au nom de la patrie, au péril de leur vie, à la sécurité le long de nos frontières. Et à travers ce thème, les pouvoirs publics ont voulu faire savoir à la jeunesse que le combat contre l’ennemi n’est pas seulement l’apanage des militaires. Tout Camerounais, où qu’il se trouve, doit se sentir concerné par cette guerre. Il faut dire que l’implication des jeunes dans ce combat permettrait le développement, voire la relance de notre croissance économique pour le bien-être du pays entier.
Le Cameroun est en guerre ces derniers temps contre la secte islamique Boko Haram. Quel est votre sentiment par rapport à ce combat ?
Il n’est de secret pour personne, nos frères font en ce moment face à une insécurité grandissante sur nos frontières septentrionales. Conséquemment, notre armée met tout en œuvre et de manière efficace, pour sauvegarder l’intégrité territoriale du Cameroun. Je me réjouis déjà de la force multinationale mise en place à Yaoundé dernièrement qui verra le déploiement de plus de 8 000 hommes sur les frontières du Cameroun, Nigéria, Tchad, Niger etc. Avec cette résolution des pays membres de la commission du bassin du Lac Tchad, on peut promettre à cette secte barbare et satanique que sa fin est pour très bientôt. J’ai d’ailleurs relevé au cours de notre traditionnelle cérémonie de vœux du parti en France que, nous Camerounais de la diaspora, notre part de la paix dans le Cameroun émergent n’est pas négligeable. Nous convenons avec le chef de l’Etat que le Cameroun a besoin de tous ses fils pour défendre son intégrité territoriale. Nous soutenons notre armée et sommes solidaires à nos frères du septentrion qui vivent dans l’inquiétude permanente.
Pour parler un peu politique, votre parti (RDPC), a perdu une grande figure à savoir Françoise Foning, maire de Douala Ve. Quelle a été votre réaction à l’annonce de cette disparition ?
La disparition de la grande camarade Françoise Foning est une grande perte pour notre parti. Il n’est pas facile de trouver une remplaçante à cette grande figure de proue du Rdpc qui s’en est allée. Ses multiples casquettes lui donnaient un leadership incarné. Son dynamisme et son engagement au sein de notre parti étaient remarquables. C’était une femme exceptionnelle et sa disparition a provoqué un choc en moi. J’ai eu mal en apprenant la triste nouvelle mais comme je suis convaincu que nous tous nous passerons par là, je ne peux que lui souhaiter un repos éternel.
Vous avez organisez la cérémonie de présentation des vœux 2015 de la sous-section Rdpc de la Seine et Marne en France tout récemment dans votre ville d’Athis Mons. Comment ça s’est passé ?
Je voudrais d’abord dire ici combien j’ai apprécié la participation massive et surtout la contribution à la réussite de la cérémonie de tous les militantes et militants de la sous-section de la Seine et Marne. Aussi, je tiens à dire combien je suis reconnaissant envers le Président de la Section RDPC France Nord, Dr David MVONDO MVONDO et le Président de la Sous-Section RDPC de la Seine et Marne, Roger ZE MBARGA pour l’honneur qu’ils ont voulu bien faire à ma circonscription en acceptant pour la deuxième fois consécutive que la cérémonie des vœux soit organisée à Athis Mons. Ma reconnaissance s’adresse également à Rose Marie SILVA DE SOUSA, Maire Adjointe en charge des affaires scolaires, Michelle ARTIGAUD, Maire-Adjointe en charge des retraités et de la santé, Thierry PETETIN, Conseiller délégué à la vie associative, Thierry SAPENA, Maire-Adjoint en charge de l’Urbanisme. Ces élus d’Athis-Mons qui donné un cachet particulier à la cérémonie de part leur présence. Pour répondre maintenant à votre question, je vais vous dire que tout s’est bien déroulé à Athis Mons. Toutes les composantes de la sous-section Rdpc étaient représentées et les présidents de cellules ont fait leurs déclarations. La grande première était sans doute la participation de la jeunesse de la diaspora qui a dit son engagement dans le processus de développement du Cameroun. Notre compagnie nationale aérienne Camer-Co s’est fait également un écho favorable en organisant un jeu concours qui a permis à une militante de Grigny de remporter un billet d’avion aller/retour pour le Cameroun. Pour tout dire, la fête était belle.
Qu’envisage la cellule Rdpc d’Athis Mons pour l’année 2015 ?
Nous comptons rassembler et mobiliser de plus en plus les militants de la section Rdpc France Nord. Nous allons nous atteler à respecter notre cahier de charge avec par exemple, l’organisation des séminaires de sensibilisation dans notre circonscription sur les textes du parti et participer à tous les évènements annuels liés à notre parti.
Vous n’êtes pas tenté par l’idée de servir le Cameroun au sein d’une administration ?
Je pense que j’ai passé mon temps à servir mon pays. Partout où je suis passé, j’ai mis le Cameroun en avant. Et c’est ce que je vais continuer à faire.
Un dernier mot…
Tout en remerciant d’abord votre journal La Nouvelle Vision qui fait régulièrement l’écho des activités que la diaspora mène en France et ailleurs, j’invite mes compatriotes à faire confiance à notre pays le Cameroun, qui en ce moment fait face à l’affront des rats de Boko Haram. Nous devons être soudés derrière le président Paul Biya qui est notre capitaine de bateau et je suis convaincu que nous remporterons la victoire contre ces lâches d’islamistes de terreur.
Entretien réalisé par
Ahmed Mbala
