Cameroun – Obsèques de Janea Essaka Ekwalla: Le chef de l'Etat adresse ses condoléances à la veuve et aux orphelins :: Cameroon

Il était à la fois, chef du foyer Bonamolè et chef du quartier Bonaténè. Mais il était par-dessus tout Janea Essaka Ekwalla Gaston Claude, illustre chef supérieur du canton Deido, président du Ngondo, et vice-président des chefs traditionnels du Cameroun.Il a symboliquement été porté à sa dernière demeure au Mausolée des King Deido samedi dernier, après un vibrant hommage qui lui a été rendu à la place dite de l’esplanade présidentielle du pont du Wouri. On retiendra de ses obsèques qui ont duré une semaine pleine que tous les cantons du Wouri ont rendu hommage à celui que l’on surnommait affectueusement De Gaulle. On retiendra surtout ce message de condoléance et d’encouragement du chef de l’Etat adressé a Mme veuve Essaka Ekwalla Essaka, née Ekedi Bwemba Maryse, princesse Bonajinjè avec qui le défunt chef s’est uni par le mariage civil le 16 juillet 1968 à l’hôtel de ville de Douala, et le mariage religieux le 20 juillet de la même année à l’Uebc Nazareth à Deido.

De cette union sont nés cinq enfants et 11 petits-enfants. La veuve s’est dite émue de l’implication du chef de l’Etat aux obsèques de son défunt mari : « je remercie le président Paul Biya pour sa sollicitude à l’endroit de notre communauté, en cette douloureuse période où le canton Deido pleure son guide ».

Le président de la République a dépêché à cette cérémonie, son représentant personnel en la personne de René Sadi, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation. Le Comité central du Rdpc n’était pas en reste, avec le mot de Jean Nkuete qui a qualifié le disparu de « fervent militant du Rdpc qu’il a soutenu sans réserve, notamment pendant les périodes de turbulences politiques. » Le sénateur Tobbo Eyoum, président exécutif du comité d’organisation des obsèques de Janea était entouré a l’occasion par le ministre Laurent Esso et Samuel Kondo, membre du bureau politique du Rdpc, président d’honneur des obsèques du chef Essaka Ekwalla. C’est donc sous leur autorité que le chef de Bonateki et ami du défunt a relaté la vie de Janea Essaka Ekwalla dont le règne a été ponctué de beaucoup d’étapes et s’achève pour donner au canton l’opportunité d’un nouveau développement de son destin.

Il laisse le souvenir, a dit Jean Nkuete, « d’un sage, dont le sens élevé de rassemblement et d’encadrement faisaient de lui le véritable pilier de l’importante communauté dont il avait la charge. » . Le chef est mort, vive le chef. Mais la chefferie n’est pas vacante. Après la neuvaine qui doit intervenir ce dimanche, les choses vont aller très vite avec la tenue de palabres et la désignation d’un nouveau souverain, qui déjà fait l’unanimité dans les cercles des initiés.

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