Télécommunication: Le Cameroun étend ses tentacules dans le monde

Le protocole qui a été signée à cet effet le 14 octobre dernier à Yaoundé entre différents partenaires augure des lendemains meilleurs.
Le Président Directeur général de la China Unicom Yimin Lu s’est entretenu mercredi dernier à Yaoundé avec le ministre des postes et télécommunication Libom Li Likeng et le Directeur général de Camtel David Nkotto Emane. Entretien qui a abouti à la signature d’un protocole relatif à la construction d’un câble sous-marin à fibre optique entre le Cameroun et le Brésil, et d’étendre le National Broaband Network(Nbn) de Camtel, infrastructure de télécommunication destinée au au haut débit. La signature de cette convention fait donc du cameroun le premier pays africain détenteur d’un câble sous-marin transcontinental.
L’opération qui va durer deux ans a pour but d’améliorer la capacité et la couverture nationale des réseaux de Camtel et des autres opérateurs de téléphonie. « Vous savez que Camtel fait face à une concurrence rude. C’est pour cela que nous nous sommes tournés vers cet opérateur pour nous aider à lutter contre la concurrence », déclare David Nkotto Emane, Directeur général (Dg) de Camtel, qui croit ferme que cet opérateur économique va pouvoir soutenir Camtel non seulement dans le domaine des  câbles sous-marin qui va relier le Cameroun au Brésil, mais également à déployer le réseau de mobile de Camtel.
Le projet est d’autant plus prometteur que Yimin Lu déclare pourvoir 450 millions d’abonnés dont 300 millions abonnés au fixe et 150 millions pour les téléphones fixes. Dans la pratique, le projet consistera en la construction d’une liaison de 5917 km de câble sous-marin entre le Cameroun et le Brésil, l’extension de 208000 lignes filaires pour les abonnés du réseau fixe, la fourniture et l’installation sources d’énergie dont 50 stations solaires, entre autres. Le but étant  d’accroitre la sécurité et la fiabilité des réseaux de Camtel. Cette initiative est d’autant plus louable que le crime et la duperie ont gagné les espaces d’expression sur les communications électroniques. « Banditisme organisé, fraude par Simbox, insécurité grandissante, les mots n’en finissent plus pour trouver chaque jour de nouveaux qui qualifient ces utilisations malveillantes des avantages pourtant nombreux des Tic », souligne Davide Nkotto Emane.
Pour l’heure, le financement de ce projet de plus de 218 milliards est en cours de négociation avec Eximbank china qui devrait supporter 85% des couts du projet et l’Etat du Cameroun 15%.

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