Cameroun: La vie des athlètes des Jeux universitaires 2015 à Ngoa

Malgré des difficultés mineures, les sportifs sont globalement bien nourris et logés.Sur le campus de l’université de Yaoundé I, les compétiteurs prennent peu à peu leurs marques. D’après la commission chargée de l’hébergement, les 19 délégations ont été logées dans les cités universitaires. Les compétiteurs sont répartis sur les différents sites en fonction du s*e*xe, de l’établissement et des disciplines sportives notamment. « [i]Cela permet aux membres des équipes d’être ensemble pour se concentrer et mieux se connaître[/i]», confie un athlète. Les étudiants qui occupaient les chambres ont libéré les différents sites. «[i] Nous avons discuté avec eux. Un mois à l’avance, ils étaient au courant. Les délégués des paliers ont été cependant conservés pour assurer la sécurité. Des magasins spéciaux ont été aménagés pour stocker les effets des étudiants qui ont libéré les chambres[/i]», confie Jean-Marie Ndjock, président de la commission hébergement des Jeux universitaires.
Les délégués de paliers servent, par ailleurs, de courroie de transmission entre les hôtes et l’administration, en cas de problème, comme celui de certaines membres de l’équipe de handball de l’université de Yaoundé II-Soa. « [i]Dans un premier temps, nous avons eu des problèmes de lumière. Les organisateurs ont remédié à cette situation mais actuellement, nous avons un souci d’eau. Cependant, on nous livre des bouteilles d’eau minérale tous les matins[/i] », déclare Larissa Yebies, athlète. Pour gérer ces situations, des équipes d’intervention sont prévues. Par ailleurs, même si l’eau du robinet est de bonne qualité, les athlètes boivent exclusivement de l’eau minérale, dont une partie est offerte par un partenaire des Jeux. Des fûts sont prévus pour les autres usages.
Du côté des restaurants universitaires, le ballet des étudiants est presque incessant. L’on s’active. Midi approche et ça sera le grand rush au restaurant N°2. Cependant, quelques athlètes retardataires de l’université catholique de Buea prennent encore leur petit-déjeuner. Dans les cuisines, le personnel est équipé de gants, de blouses et de bonnets pour de meilleures conditions d’hygiène. Il faut dire que par le passé, ce pan a souvent été décrié. « [i]Pour éviter les diarrhées et autres maux, il y a tout un dispositif. Rien que pour la restauration, trois commissions interviennent : santé, hygiène et salubrité et restauration. Le Centre Pasteur est même passé ici pour s’assurer de la qualité de l’environnement[/i] », confie Benoît Enyegue, président de la commission restauration. De même, l’université de Yaoundé I a opté, cette année, pour des repas à emporter, plus hygiéniques et permettant de mieux gérer l’espace dans les restaurants, trop exigües pour recevoir tous les athlètes. Certes, il y a toujours des plaintes de certains étudiants. Mais, ceux-ci reconnaissent globalement des améliorations.

Steve LIBAM

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