Cameroun – lettre ouverte: Julie Cheugueu, Miss Cameroun 2016 dénonce les « manœuvres du Comica »

Dans une lettre ouverte envoyée « Au peuple Camerounais »  ce samedi 28 janvier 2017, Julie Cheugueu rappelle et insiste qu’elle est et reste la Miss cameroun 2016.
Elle dénonce une attitude du Comica qui depuis plus d’une décennie a emporté plus de 5 Miss Cameroun et de nombreuses dauphines qui, « acculées, harcelées et meurtries ont baissé les bras et ont disparu…» « je suis Julie Frankline Cheugueu, Miss Cameroun 2016 ; je ne serai devenue que peu de chose si je m’appuyais sur mon orgueil ; je ne serai devenue que peu de chose si je m’appuyais sur les ambitions mercantiles et immorales du Comica ; mais je suis devenue la femme que je suis parce que je m’appui sur tout un peuple. J’ai été choisi par les votes des Camerounais ; jusqu’à preuve du contraire, le Comica n’a pas démontré de manière irréfutable ce qu’il me reproche au point de me livrer une virulente vendetta et au point de prétendre me destituer d’une légitimité que je dois au peuple Camerounais. » 237online.com vous livre dans son intégralité la lettre de la reine de beauté 2016.

LETTRE OUVERTE AU PEUPLE CAMEROUNAIS
Chers « standers » qui me soutenez jour et nuit avant même le tournant historique du 30 juillet 2016 ; chères jeunes femmes camerounaises amies du même destin social ; chers jeunes frères camerounais protecteurs de votre nation ; chers ainés dans la construction d’un Cameroun debout et fier ; chers parents qui avez enseigné à vos enfants la dignité, la persévérance et l’innovation ; chers grands parents qui nous ont précédés dans la tanière Camerounaise et qui nous ont légué l’héritage des Lions Indomptables, des Lionnes Indomptables, c’est à chacun de vous que j’adresse cette lettre.
Le 30 juillet 2016, grâce à vos conseils stratégiques, grâce à vos encouragements, grâce à vos votes j’ai eu l’immense honneur d’être élue Miss Cameroun 2016. Une élection que j’ai accueillie avec beaucoup de joie et surtout beaucoup de sérieux car, j’avais compris alors que les Camerounais m’avaient choisi pour un but collectif, voire national et international. Ma seule et modeste personne n’était pas au centre de mon projet, mais c’est le Cameroun, le Grand Cameroun, les enfants et les femmes du Cameroun, c’est eux qui étaient, sont et seront toujours au centre de mon projet. J’ai tellement été honoré par votre élection que je ne pouvais que me donner en retour pour nos enfants, notre jeunesse et nos femmes. Un choix qui ne s’opposait pas aux missions régaliennes d’une Miss selon le « code de conduite » que le Comica m’avait fait signé à la veille du concours. Mais la roublardise juridique et le mensonge médiatique qui se sont tenus ce 26 janvier 2017 montre bien que le club du Comica sert ses propres intérets et non celui du Grand Cameroun.
Je ne vous écris pas pour relayer ce que je considère comme un non événement. J’aimerai par dessus tout vous réaffirmer ce que je vous avait promis le 30 juillet 2016 lors de ma prise de parole, ce que j’ai réitéré le 28 novembre 2016 dans mon communiqué de presse : je suis Julie Frankline Cheugueu, Miss Cameroun 2016 ; je ne serai devenue que peu de chose si je m’appuyais sur mon orgueil ; je ne serai devenue que peu de chose si je m’appuyais sur les ambitions mercantiles et immorales du Comica ; mais je suis devenue la femme que je suis parce que je m’appui sur tout un peuple. J’ai été choisi par les votes des Camerounais ; jusqu’à preuve du contraire, le Comica n’a pas démontré de manière irréfutable ce qu’il me reproche au point de me livrer une virulente vendetta et au point de prétendre me destituer d’une légitimité que je dois au peuple Camerounais. Cette attitude du Comica qui dure depuis plus d’une décennie ; cette attitude du Comica qui a emporté plus de 5 Miss Cameroun et de nombreuses dauphines qui, acculées, harcelées et meurtries ont baissé les bras et ont disparu de la face du peuple qui les avait élus ; cette attitude du Comica démontre qu’il existe un « petit Cameroun » et un « Grand Cameroun ».

Le petit Cameroun c’est le groupuscule de quelques personnes qui, croyant qu’ils peuvent se jouer du peuple, se réunissent dans une petite salle, avec un petit nombre de personnes et de petites ambitions personnelles, afin de désigner une personne comme leur miss à eux.
Le Grand Cameroun c’est la foule immense des personnes qui on fait le déplacement du palais de congrès le 30 juillet 2016 ; le Grand Cameroun c’est les millions de Camerounais qui ont voté ce jour là ; le Grand Cameroun c’est les milliers de Camerounais qui soutiennent et accompagnent mes actions et mes projets au quotidien ; mais par dessus tout, le Grand Cameroun c’est tout le peuple de KOLOFATA à MOLOUNDOU, de BAMENDA à YOKADOUMA, et ce Grand Cameroun s’est choisi une Miss que personne ne peut lui retirer ; même pas moi-même.
Ainsi, par les manœuvres du Comica, le trouble est semé dans notre nation. Je ne voudrais pas que vous soyez troublés, c’est pourquoi je vous dis tout ceci : il y a la miss du petit Cameroun que le Comica utilise comme étiquette commerciale tantôt ici tantôt là-bas pour les intérêts égoïstes de quelques personnes ; et il y a la Miss Grand Cameroun que le peuple appelle, accueille, envoie et soutien comme étendard citoyen et social pour aller jusqu’à KOLOFATA passer le nouvel an avec les familles victimes des affres de Boko-Haram et leur donner son temps, son amour et les dons du peuple.
Il y a la miss du petit Cameroun nommée par un comité de quelques personnes qui ont pris en otage l’avenir de jeune femme camerounaise, qui prétendent être seules législatrices et comptables de la moralité de la femme camerounaise et qui envoient à leur guise çà-et-là les miss et les dauphines pour des compétitions dont le crédit n’est compté que pour leurs seuls intérêts ; et il y a la Miss Grand Cameroun soutenue par le peuple, couronnée par les sourires et les soutiens du peuple parce qu’elle est une lionne indomptable, image d’une jeunesse camerounaise qui refuse que ses valeurs et son avenir soient confisqués par quelques individus rompus à l’appât du gain.
Il y a la miss du petit Cameroun qui veut simplement être miss pour elle et pour le Comica ; et il y a la Miss Grand Cameroun qui n’est Miss que pour que chaque jeune soit le changement qu’il souhaite, une Miss qui est Miss pour venir en aide aux enfants affaiblis, aux jeunes qui cherchent l’espoir et aux femmes abandonnées.
Et je voudrais vous le dire chers compatriotes, fans, amies de même destin social, frères protecteurs, ainés, parents et grands-parents : je ne lutterai pas pour l’insignifiant titre de miss petit Cameroun, car vous avez fait de moi la Miss Grand Cameroun. L’histoire retiendra que la Miss Cameroun élue le 30 juillet 2016 par le peuple, Julie Frankline Cheugueu, est devenue grâce à vous Miss Grand Cameroun ; couronnée par les soutiens du Grand Peuple et enveloppée de l’écharpe du Changement.

Le mouvement « SOYONS LE CHANGEMENT » que je porte a vu ses rangs grandir considérablement ces derniers mois. Cette association a été créée pour que mes compatriotes comprennent que chacun, avec le talent qu’il a peut aider les enfants affaiblis, les jeunes en quête d’avenir et les femmes abandonnées ; moi j’ai ma beauté extérieure et intérieure ; chacun peut y mettre le talent qu’il possède. « Soyons le Changement » c’est la voix d’une jeunesse qui veut agir avec ses propres moyens et aider le Grand Cameroun à émerger. Cette association est portée par des Camerounais fidèles, courageux, talentueux et surtout humbles. Ils sont auprès de moi ici à Douala, ils sont à Yaoundé, Buea, Bamenda, Dschang, Maroua ; ils sont en Angleterre, au Maroc, aux USA, au Brésil, en Chine et plus encore. Ils ont cru en mois dès le début et se sont fédérés pour m’épauler et travailler avec moi. Nous travaillons en permanence, parfois 24 heures sur 24, pour un seul objectif, pouvoir apporter de l’espoir aux enfants affaiblis, à la jeunesse estudiantine et aux femmes affaiblis. Pour eux et pour vous, je dois continuer mon programme.
Après notre visite à KOLOFATA qui s’est très bien passé comme le savez, nous prévoyons organiser un match de gala à Douala à l’occasion de la journée mondiale du sport féminin ; un moment qui nous permettra également de parler du Cancer dont la lutte se commémore le même jour ; j’espère vous voir nombreuses et nombreux au Petit Terrain de BONAMOUSSADI, samedi le 04 février 2017 à 13h. Ce match servira aussi de cérémonie de lancement de la CARAVANE DE L’ENTREPRENEURIAT 2017 que nous préparons depuis décembre 2016 et dont le premier point d’arrêt se fera au cours de la semaine de la jeunesse. D’autres actions et d’autres projets sont déjà au programme et nous vous informerons à travers les médias que je remercie infiniment pour leur appui et les clairvoyance ; vous trouverez également mon agenda et le programme de Soyons le Changement sur ma page Facebook « Julie Frankline Cheugueu, Miss Cameroun 2016 ». Un site web est actuellement en construction et sera ouvert le 1er février aux adresses misscameroun2016.com et soyonslechangement.net, les deux pointant convergents vers le même site web.
Chers « standers » qui me soutenez sans relâche depuis le 30 juillet 2016 ; chères jeunes femmes amies du même destin social dans ce pays ; chers jeunes frères camerounais artisans de notre nation ; chers ainés dans la construction de ce Grand Cameroun uni, debout et fier ; chers parents et chers grands parents, pour vous et avec vous je continuerai ce projet de vie. Pour vous et avec vous je m’éloignerai des petites gens pour m’attacher aux grandes personnes que vous êtes toutes. Femmes au foyer, jeunes assoiffés d’innovation et d’entreprise, Bayam-sellam, fonctionnaires, étudiants, lycéens, cultivateurs, artistes, habitants de nos villes et habitants de nos villages, anglophones et francophones, vous êtes le Grand Cameroun et moi, je continuerai d’être votre Miss.
N’attendons pas le changement, Soyons le Changement, Together we stand.

Julie Frankline Cheugueu Nguimfack, le 28 janvier 2017

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