Les États-Unis élargissent les listes de sanctions sur l’armée du Myanmar et Boko Haram

ISWAP

Les autorités américaines ont élargi les listes de sanctions sur les militaires du Myanmar et les personnes liées au groupe terroriste Boko Haram, opérant en Afrique de l’ouest, indique un message publié vendredi sur le site du ministère des Finances des États-Unis.

Le ministère a inscrit sur la liste cinq personnes physiques et cinq entités associées aux forces armées du Myanmar. Plus tôt, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que l’administration américaine considérait comme un génocide les actions de l’armée du Myanmar contre les Rohingya. Le ministère des Affaires étrangères du Myanmar a rejeté ces accusations.

Le ministère des Finances a également ajouté à sa liste de sanctions six personnes reconnues coupables d’avoir créé une cellule de Boko Haram aux Émirats arabes Unis pour collecter des fonds auprès des rebelles au Nigeria.

Les Rohingya sont une minorité ethnoreligieuse musulmane du Myanmar. En août 2017, la situation dans la région s’est considérablement aggravée lorsque des combattants de Armée du salut des Rohingya de l’Arakan (ARSA) ont attaqué 30 bastions de la police. Après cela, les forces de sécurité de la République ont lancé une opération de force à Rohingya. Des centaines de milliers de réfugiés Rohingyas se sont alors déplacés au Bangladesh.

Le groupe terroriste extrémiste Boko Haram s’est formé en 2002 dans l’État nigérian de Borno. Ses membres visaient à prendre le pouvoir au Nigeria. Depuis 2009, Boko Haram est passé à des actes terroristes actifs. En 2015, les forces armées nigérianes ont infligé à Boko Haram une défaite majeure et ont considérablement réduit le territoire sous son contrôle. En réponse, les militants ont commencé à établir leurs bases dans les pays voisins du Nigéria, principalement dans la région du lac Tchad.

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