Cameroun: Garga Haman Adji tué par la rumeur

L’incroyable enchaînement de morts chez des hauts dignitaires camerounais se poursuit inlassablement. Il est annoncé la mort de l’ancien ministre autoproclamé « chasseur des gros poissons », Garga Haman Adji Aliou, de suite de maladie, à Paris.[pagebreak] Âgé de 70 ans, l’ancien ministre de Paul Biya, président de l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD) laisse un grand vide dans son Maroua Natal.
Garga Haman Adji Aliou était père de 10 enfants. Il se décrivait lui-même comme suit:
« Grand Commis de l’Etat du Cameroun, issu d’anciennes souches de conquérants, de vieilles familles d’éleveurs et de l’aristocratie Peule, Garga Haman Adji Aliou est connu des camerounais comme étant « le réformiste » ou encore « le chasseur de baleines ». Mais la plupart l’identifient à sa démission du Gouvernement en 1992 (Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative). C’était sa manière de dénoncer l’étouffement de ses initiatives, l’immobilisme ambiant, c’est-à-dire « l’inertie » érigée en système et l’impunité révoltante qui protège les auteurs des malversations financières.

Traqueur des réseaux et des techniques de corruption, adepte invétéré du culte du travail, Garga se distinguera tout au long de sa carrière par son esprit pétillant d’initiatives, son sens élevé de l’Etat et sa probité sans tache. Il se hissera, marche après marche, aux plus hautes sphères de l’Etat et y demeurera, pour le moins, l’une des figures les plus emblématiques de sa génération. »

Garga Haman Adji Aliou, grande gueule, diplômé de l’Ecole nationale d’administration du Cameroun (ENAM) et l’Institut international d’administration publique (I.I.A.P de Paris, en France) était Administrateur civil principal de classe exceptionnelle.
Source: allainjules

L’une des filles de Garga Haman Adji vient d’apporter un démenti (Celle qui travaillerait à la société nationale des hydrocarbures -SNH-) ferme sur la mort de l’ancien ministre.
Nous vous livrons ici le démenti de Haouwa.

Bonjour,
M. Garga est bien vivant, et mes téléphones sont ouverts. Je suis d’ailleurs transformée en standardiste depuis hier, grâce à la belle action de tous ces  »confrères » qui font que j’ai profondément honte d’être journaliste aujourd’hui. Pas un seul d’entre eux ne m’a joint depuis le fameux article de 237online.com dont pas une seule phrase n’était exacte de bout en bout, mais qui a pourtant été repris par d’autres, sans aucune autre collecte ou vérification d’information.
Pour ceux que ça intéresse autrement que comme un article qui va faire vendre ou générer de l’audience, M. Garga est malade – ce qui est son  »droit », comme il l’est pour tout citoyen ordinaire – mais il va nettement mieux ces derniers jours.
Pour tous les autres, ces chers vautours de la presse, bon courage, et surtout, gardez avec moi la distance que vous avez eue jusque là.
Bien à vous.

Haouwa-Adji Garga Abdouramani

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