Cameroun – Affaire Abah Abah: Les débats au fond dès le 18 février :: Camerouon

L’audience du jeudi 9 janvier était consacrée à la fixation du nombre de témoins de chaque partie au procès.
Le 18 février prochain, l’on entrera dans le vif du sujet concernant l’affaire opposant l’Etat du Cameroun à Polycarpe Abah Abah. L’ex-ministre de l’Economie et des Finances (Minefi) et ses co-accusés sont accusés d’avoir détourné plus d’un milliard de Fcfa représentant une partie de la taxe sur la valeur ajouté que reversée par le Crédit foncier du Cameroun entre 2000 et 2004. A l’époque des faits, Abah Abah occupait les fonctions de Directeur des Impôts.
Lors de l’audience du 9 janvier 2013 au Tribunal criminel spécial de Yaoundé, il était question pour le président du collège des juges, Yap Abdou, de fixer le nombre de témoins pour chaque partie à ce procès. Le nombre de départ fixé par le tribunal était de 5. Mais les avocats d’Abah Abah ont estimé que ce nombre était très réduit dans la mesure où leur client est poursuivi pour 5 chefs d’accusations et que dans cette affaire, il existe des aspects purement techniques qu’il faudra élucider. Le tribunal a revu sa position et poussé la crête à 8 témoins.

Au cours de cette audience, Me Billong, conseil d’Abah Abah a suggéré que la liste des témoins de la partie civile soit déclarée irrecevable parce que produite hors délai (Ce délai est de 5 jours avant l’ouverture des débats selon le Code de procédure pénale). Mais Me Maloga de la partie civile a fait comprendre à son confrère que pour des besoins d’équité, la partie civile devrait aussi produire ses témoins.

Parmi les co-accusés de l’ancien ministre Abah Abah, se trouve Joseph Edou, ancien Directeur général du Crédit foncier du Cameroun, incarcéré au secrétariat d’Etat à la défense où il purge 40 ans de prison ferme, peine à lui infligé en juillet 2008 dans une autre affaire.

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