Selon les premiers résultats de l’enquête de l’assassinat du gardien de la paix Bakari Ardo survenu dans la nuit du 18 Novembre 2013 alors qu’il était en service à l’agence feicom de Ngaoundéré, le gardien de la paix Sali Abakar serait l’auteur.C’est suite à l’assassinat du gardien de la paix Bakari Ardo survenu dans la nuit du 18 Novembre 2013 alors qu’il était en service à l’agence Feicom de Ngaoundéré, qu’une enquête sera ouverte par les éléments de la police. Près de deux mois plus tard, les premiers résultats de l’enquête tombent. Le gardien de la paix Sali Abakar est cueilli dans l’après-midi de samedi 11 janvier 2013 par les éléments de la police. D’après les informations recueillies de source policière, ce dernier était allé vendre des bons de carburant, à la station totale sis à la sortie de la ville de Ngaoundéré, en allant vers le village Dang.
Alerté, la police viendra prendre dans ses filets, le gardien de la paix Sali Abakar. Une perquisition de son domicile a dès lors était autorisée. Chez le gardien de la paix Sali Abakar, deux pistolets automatiques, des munitions, un coffre-fort (qui aurait été emporté au feicon) et des ordinateurs ont été retrouvés.
Immédiatement, la victime est passée aux aveux complets. Ce dernier, policier en service au GMI N° 09 à Ngaoundéré depuis 2010 a reconnu avoir assassiné son collègue dans la nuit du 18 novembre 2013 alors qu’il était de garde au Feicom, avant d’emporter un coffre-fort contenant de l’argent, et des bons de carburant.
Selon nos sources, le policiers malfrat, a dit avoir deux complices avec qui, ils mènent leurs opérations. Ces derniers selon lui, serait à Douala pour «vendre des armes achetées dans un pays voisin».
Au GMI N° 09, c’est la stupéfaction qui se laisse entrevoir sur les visages des collègues du présumé «bandit assassin» de gardien de la paix Bakari Ardo arraché cruellement à la vie, alors qu’il n’avait que 03 années de service.
Alors que les enquêtes se poursuivent, Sali Abakar est gardé à vue au poste de police de la gare-voyageur de Ngaoundéré.
Faut-il rappeler, dans la nuit du 18 novembre 2013, il y a eu cambriolage de l’agence du Fonds spécial d’équipement et d’intervention communal (Feicom) de Ngaoundéré où, les cambrioleurs ont emporté avec eux un coffre-fort contenant la somme de 701 756 Fcfa et un stock de bons de carburant d’une valeur de 3 037 000 Fcfa. Le policier de garde cette nuit là, avait aussi été froidement égorgé
