Cameroun: Des huiles végétales non autorisées en vente

Quelques semaines après la publication de la liste des marques certifiées, on trouve encore sur les étals celles qui ne respectent pas les normes.Les huiles végétales figurent en bonne place sur les étals des marchés et supermarchés de Yaoundé. Mais parmi ces produits, certains n’ont pas encore été certifiés par l’Agence des normes et de la qualité (Anor). Une vingtaine environ apprend-t-on. Les ménagères continuent d’acheter ces différentes marques d’huiles dans nos marchés sans trop se poser de, questions. Sans doute par « habitude », comme l’explique l’une d’elle, rencontrée dans un super marché du centre-ville.
Mais seulement, le directeur général de l’Anor, Charles Booto à Ngon, vient de publier la liste des huiles végétales certifiées conformes au cours d’un point de presse donné il y a quelques jours. On compte six huiles dont deux huiles végétales raffinées produites localement. En l’occurrence « Azur», d’Azur S.A et « Mayor » de SCR Maya. Les quatre autre sont importées. Il s’agit notamment de l’huile de Soja « Jadida » de General business of Africa, (GBA), l’huile de Tournesol « Messidor », l’huile de soja « Jadida » de la Coppeq Sarl (initialement GBA) et l’huile de soja « Solior ». Toutes ces huiles ont reçu chacune, un certificat de conformité à la norme NC 77 : 2002-03 portant sur les huiles végétales portant un nom spécifique, enrichies à la vitamine A pour la période allant de janvier 2012 à avril 2015.
Pour ce qui est du sort réservé aux huiles non-certifiées par l’Anor, leur avenir dépend de la brigade de contrôle et de répression des fraudes du ministère du Commerce (Mincommerce). Une descente est prévue dans les prochains jours sur le terrain, apprend-on du côté du Mincommerce. Et des mesures devraient être prises à l’encontre des opérateurs dont les produits sont en passe d’être mis hors du marché. Parce que comme l’a précisé le DG de l’Anor lors de la rencontre avec la presse, parmi les producteurs locaux, seuls deux membres de l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc) se sont rapprochés de l’institution et ont obtenu leurs certificats. Il avait alors indiqué, à cet effet, que l’Anor ne peut pas répondre de la qualité des huiles végétales produites et commercialisées qui n’ont pas reçu de certificat de conformité.
En indiquant en substance que le travail de conformité des produits importés sera dorénavant fait en amont, c’est-à-dire au niveau du port de Douala, en collaboration avec les douanes camerounaises.

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