Cameroun: Vers la dissolution de la Cpmc et la suspension du Sycamu

L'artiste Romeo Dika

La note soumise à l’attention du Premier ministre ne s’arrête pas là. Elle propose que les activités du Syndicat camerounais de la musique (Sycamu), présidé par Roméo Dika, soient suspendues. Raisons ? « [i]Le Sycamu s’est rendu complice de violation de son objet social et des lois et règlements de la République. Par ailleurs, son président s’est répandu, ces derniers jours, en appels publics à la rébellion contre l’autorité du chef du gouvernement [/i]».
Les conseillers du Pm plaident aussi pour la modification des dispositions du décret du 1er novembre 2001, afin d’y introduire l’obligation de l’obtention d’un visa préalable des services du Premier ministre sur l’acte portant octroi, suspension, retrait ou renouvellement de l’agrément, en passant d’une décision ministérielle à un arrêté ministériel. Pour eux le Pm doit demander au Minatd d’interdire les activités de la Socacim et au ministre du Travail et de la Sécurité sociale de suspendre jusqu’à nouvel ordre les activités du Sycamu.
Compte tenu de la défiance et de l’insubordination du Minac vis-à-vis du Premier ministre, il n’est pas exclu que dans les prochains jours, certaines recommandations faites par le comité ad hoc soient immédiatement mises à exécution. Il s’agit notamment de la dissolution de la Commission permanente de médiation et de contrôle (Cpmc), « de création illégale », et l’élaboration du texte fixant les modalités de contrôle des organismes de gestion collective du droit d’auteur.

G.A.B

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *