Cameroun : voici les vraies raisons du retour de Jean Jacques Ekindi au RDPC

Jean Jacques EKINDI le Chasseur de lion

Nonobstant la thèse officielle présentée à la presse, c’est dans la perspective d’une révolution de palais qu’il faut rechercher les causes de ce come-back.

La récente démission sans autre forme de procès du leader du Mouvement Progressiste, de son propre parti pour rejoindre le RDPC, a comme il fallait s’y attendre fait les choux gras des journaux, et laisser libre-cour à toutes sortes de commentaires et de supputations. Cependant il serait quelque peu fallacieux de croire que le vieux briscard, lasse et ruiné après une trentaine d’année passée à chasser le lion sans succès, soit retourner dans la tanière comme un simple militant de base. À la réalité et selon les sources dignes de crédibilité, le revirement à 360 degré de l’ancien Président de la grande section RDPC du Wouri et membre du comité central du parti éponyme, est la pointe visible de l’iceberg, ou alors l’arbre qui cache la forêt. Pour quelques exégètes qui peu ou prou son au fait des tractations de fin de règne, il s’agirait d’un complot dont la finalité n’est autre que la neutralisation de l’incorruptible et fidèle Ministre garde de sceau Laurent Esso qui selon eux constitue un obstacle dans le processus de prise de pouvoir par le G11, qui au demeurant compte encore de nombreux adepte au sein du parti et de l’appareil étatique.

S’il est vrai que le parti du digne fils de Deido battait de l’aile, il n’en demeure pas moins qu’il jouit toujours d’une notoriété et d’un aura incontestables aussi bien au sein de la communauté Sawa que la classe politique du Littoral. Une notoriété qu’une faction de l’élite politique au sein du RDPC compte mettre en exergue pour neutraliser le tout puissant patron du parti des flammes dans la localité. Les alliés de Marafa Hamidou Yaya, tels que Tobo Eyoum n’ayant pas pu faire le poids devant ce grand faucon, Jean Jacques Ekindi aurait été appelé en renfort. D’ailleurs, une lecture sommaire d’un observateur politique, laisse entendre que le retour de celui-ci a été concocté en haut lieu, et qu’il aurait reçu au préalable les assurances de ces derniers d’être projeter à la tête du Conseil Régional dont les échéances se pointe à l’horizon.

L’ancien Président de l’Union National des Etudiants Camerounais proche de l’UPC, diplômé de la prestigieuse Ecole Polytechnique et des Mines de paris, a fait la prison sous Ahidjo avant de rejoint le RDPC en 1986, pour démissionner plus tard, du fait de nombreuses frustrations. À 75 ans sonné, il refait son come-back, au moment où la cote de popularité du RDPC est au plus bas. C’est dire que vraisemblablement, il y a quelque chose de sérieux qui se trame derrière ce retour. Affaire à suivre !

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