Rivalites: Le Comica et Miss Cameroun 2016 se déchirent

Ingrid Solange Amougou, présidente du comité d’organisation de Miss Cameroun (Comica) s’oppose au comportement irrévérencieux de Julie Cheugeu, élue le 31 juillet 2016.
En réaction la plus belle femme du Cameroun évoque comme problèmes, le non-respect des clauses de collaboration. Le torchon brûle entre Ingrid Solange Amougou, présidente du comité d’organisation Miss Cameroun (Comica) et Julie Cheugeu Nguimfack, candidate élue Miss Cameroun en juillet 2016. 237online.com Par conséquent le Cameroun sera absent de la compétition Miss Monde 2016 prévue en décembre prochain aux Etats-Unis d’Amérique. Julie Cheugeu Nguimfack, élue Miss Cameroun en juillet 2016 devant 25 candidates issues des dix régions ne défendra pas les couleurs de son pays à cette grande parade de la beauté à cause des accusations qui pèsent contre elle. Le Comica, seul interlocuteur d’avec le comité Miss monde, et garant de l’organisation des élections Miss Cameroun avoue avoir perdu le « contrôle » de sa candidate. En effet, dans une note d’information parvenue à notre rédaction le 26 novembre 2016, Ingrid Solange Amougou, présidente du Comica, reproche à Julie Cheugeu Nguimfack de vivre en vase clos. Elle note que la successeur de Jessica Ngoua Nseme se désengage des devoirs de Miss au bénéfice de ses chantiers personnels. «Interpellée dans le cadre des préparatifs de la Finale Miss Monde, elle a une fois de plus brillée par son absence au profit de ses occupations personnelles, notamment une marche sportive qu’elle préparait à Douala avec son groupe d’amis dénommé Soyons le changement » décrit Ingrid Solange Amougou dans sa note d’information. Cet état de chose a conduit l’Ambassade des Etats-Unis à ne pas délivrer le visa d’entrée à la candidate camerounaise, au motif qu’elle ne présente pas les garanties suffisantes de son retour en terre natale. La présidente du Comica va plus loin en précisant que « Jamais dans l’histoire du Comica, une Miss n’a été autant de fois rappelée à l’ordre pour son indiscipline et ses écarts de comportement qui lui ont valu à ce jour pas moins de quatre (04) lettres d’avertissement ». Davantage, la note d’information souligne que « dès son élection, le comportement de mademoiselle Julie Cheugeu Nguimfack a radicalement changé, faisant fi de toutes les clauses la liant au Comica ». Ce que l’accusée rejette en bloc. D’après Julie Cheugeu, ces propos relèvent de la diffamation.

Rupture
En réaction, Julie Cheugeu, tout en jugeant illogiques, illégaux, moins humains les faits sus-évoqués, reconnaît néanmoins, l’existence d’une altercation entre elle et le Comica. « Le Comica affirme ne plus avoir la maîtrise des agissements de mademoiselle Julie Cheugeu Nguimfack», et c’est toute l’amalgame, car Julie Cheugeu Nguimfack n’appartient pas au Comica, c’est Miss Cameroun 2016 qui est la copropriété du Comica et de Julie Cheugeu Nguimfack » précise-t-elle. Avant d’ajouter sur sa page Facebook : « j’ai ma part de responsabilités que j’assume et qui est justifiée par le fait que le Comica veuille politiser les actions et les projets de Miss Cameroun alors que moi, Miss Cameroun 2016, je veux rester loin de la politique et agir sur le social ». Pour clarifier les faits, la plus belle femme du Cameroun a donné une conférence de presse ce jeudi 1er décembre 2016, à Douala. Au cours des échanges avec la presse, elle est revenue sur sa candidature à Miss Monde 2016 et la suite de son mandat comme Miss Cameroun. Au sujet de son exclusion à Miss Monde, Julie Cheugeu déclare que « l’échec de la candidature camerounaise à l’élection Miss Monde 2016 ne peut pas m’être imputé car j’ai été disponible en temps et en moyens pour que cette candidature soit un succès ». En outre ajoute-elle « en effet, ma décision de me présenter toute seule à l’ambassade des USA pour l’obtention du visa était une démarche ultime pour tenter de sauver un projet que les actes et les manquements du Comica avaient déjà compromis: le Comica, animé par des desseins que j’ignore a tôt fait d’écrire aux services de l’ambassade pour leur déclarer qu’ils craignent que je ne revienne pas au Cameroun après la compétition… le Comica n’a pas répondu aux courriels du comité Miss Monde, créant ainsi un silence inquiétant qui a poussé Miss Monde à retirer ma photo sur leur site web en attendant la réponse du Comica ». Pourtant, le code de conduite qui lie Miss Cameroun au Comica énonce que « la présidente était censée me faire une lettre d’accréditation qui aurait permis que ma participation soit acquise de fait, ce qu’elle a refusé de faire. Cet échec est aussi dû au non-paiement par le Comica de la licence Miss Monde 2016 qui s’élève à 2500 de dollars soit environ 1 500 000 FCFA ».

Christelle Belibi

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