Onze recours majeurs ont été déposés au Conseil constitutionnel ce 15 octobre, dans le cadre présumé de l’annulation de l’élection présidentielle Cameroun 2025. Parmi les requérants figurent Bertin Kisob, Cabral Libii, Joshua Osih, et Hermine Tomaïno Ndam Njoya. Ils invoquent des irrégularités, fraudes et obstacles dans le processus électoral. « Nous demandons l’annulation partielle ou totale du scrutin », affirme Kisob dans l’un des recours. Que va décider le tribunal constitutionnel face à ces défis majeurs ?
📜 Panorama des recours et motifs invoqués
Sur les 11 requêtes enregistrées, les demandes sont principalement centrées sur :
- L’annulation totale ou partielle des opérations du 12 octobre.
- La récusation de membres clés du conseil électoral / direction d’ELECAM.
- La mise en liberté de candidats reclus sur base de droits constitutionnels bafoués.
Parmi les requérants :
- Bertin Kisob dépose trois recours : annulation des résultats, récusation, violation des droits constitutionnels.
- Cabral Libii réclame l’annulation partielle des opérations électorales.
- Joshua Osih (SDF) réclame l’annulation partielle du scrutin.
- Hermine Tomaïno Ndam Njoya (UDC) réclame l’annulation totale et la réorganisation du scrutin.
Un tableau officiel présente clairement les motifs soulevés par chaque requérant, et le Conseil constitutionnel dispose de 48 heures pour évaluer ces recours avant la proclamation des résultats officiels.
✍️ Raisons et enjeux au cœur de la contestation
Les recours défendent des arguments forts :
- Des procès-verbaux falsifiés ou incomplets dans certaines circonscriptions.
- L’installation des bureaux de vote dans des lieux privés, générant des irrégularités de domiciliation.
- L’expulsion ou intimidation des représentants du PCRN (parti de Libii).
- L’obstruction aux libertés individuelles : certains candidats dénoncent un verrouillage des inscriptions ou déplacements.
Ces recours remettent en question non seulement la légitimité du scrutin, mais aussi la confiance du peuple dans le système électoral — un enjeu crucial pour la stabilité politique du pays.
⏳ Étapes attendues & défis du Conseil constitutionnel
Le Conseil constitutionnel doit maintenant examiner les mémoires des candidats, les audiencer, puis rendre sa décision.
Les principales étapes :
- Dépôt des mémoires en réponse dans 48 heures.
- Audiences publiques si nécessaires.
- Décision avant la proclamation définitive.
Le défi est immense : annuler une élection présidentielle dans un pays comme le Cameroun peut provoquer des remous politiques. Le Conseil doit agir avec équilibre, transparence et respect du droit.
« Cette décision pourrait redéfinir la démocratie camerounaise », souligne un observateur à Yaoundé.
Des **11 recours pour l’annulation de l’élection présidentielle Cameroun 2025 témoignent de la ferveur démocratique et des inquiétudes profondes quant à l’intégrité du scrutin.
L’instant décisif approche : le verdict du Conseil constitutionnel sera scruté par tous.
Va-t-il sanctionner les doutes et insuffler une nouvelle légitimité ? Ou refermer ce chapitre avec frustration ?




