Sur 14 et occupe la première marche du podium au terme de la 5e édition de la compétition dimanche 7 novembre 2021 au palais polyvalent des sports.
Le Cameroun se taille la part du Lion, avec 22 médailles, dont 7 en or sur les 14, 7 en argent et 8 de bronze, devançant la Côte d´Ivoire, qui pointe à la 2e place, avec trois médailles en Or l’Irlande 3e avec un seul précieux métal, comme le Sénégal, l ́ Afrique du Sud et la Guinée. Pour les combattants camerounais, ce résultat obtenu est le fruit du travail et des efforts conjugués de la Fédération, dont le souci majeur est celui de mettre les combattants dans les meilleures conditions de travail devant leur permettre d’atteindre les objectifs fixés. Selon la -78 Kg MANGA KOUNOU ANAIS, médaillé d’argent, « Le Open international de Yaoundé a été très difficile mais finalement facile à cause de tout ce que nos entraîneurs nous ont inculqué durant les entraînements. Je profite ici pour les remercier ».
« La compétition s´est déroulée dans les meilleures conditions, ce résultat obtenu est le fruit de plusieurs mois de travail, l’entraînement est difficile, mais la compétition est facile. La technique utilisée par les Camerounais a été supérieure et a fait la différence, face à des adversaires qui n´ont pas démérité », indique Daniel Anong.
Satisfaction pour le numéro un de la direction technique nationale (Dtn), résultats qui sont le reflet du travail abattu. « Nous avons généralement quatre médailles en or, aujourd´hui nous avons pu avoir 7, c´est le reflet du travail que nous faisons, et je vais poursuivre en disant que le niveau technique est très bien, le travail continu, on avance et nous sommes satisfait de tout ce qui est arrivé et de ce qui s´est déroulé. Cette compétition fait partie de celle qui nous permet de voir ceux des athlètes qui pourront représenter le Cameroun à Paris en 2024 », précise Roland Zoa.
Bilan largement positif, le Cameroun a commencé comme un moteur diesel, avant de monter en puissance. Les pays qui se gargarisent avoir obtenu trois médailles la veille, ont fait du sur place par la suite, le Cameroun supplante la compétition, dans la dernière ligne droite, en passant du simple au double, voire au triple même à la grande satisfaction des dirigeants, satisfaits de l ́ organisation, qui pensent que ce type d ́ organisation doit être pérenne, car permet aux athlètes de se capacité davantage et d ́ avoir un peu plus de compétences pour les compétitions de très haut niveau.
Cap sur l´Open du Sénégal dans les prochaines semaines qui verra la participation de cinq combattants camerounais, dont la jeune Marie Céline Baba Matia -52 kg, Ornella Biami -70 kg, Audrey Jeannette -63 kg, Paul Jouel Alima -66kg et le jeune cadet Tchouantchou Nguepia Carlos -81 kg, que les dirigeants entendent lancer dans la compétition de haut niveau, une préparation pour les Jeux Africains et les Jeux de la jeunesse de 2022.