Après une longue nuit au Tribunal militaire de Yaoundé, la décision est tombée : Jean Pierre Amougou Belinga, patron du groupe l’Anecdote, est inculpé pour complicité de torture par le juge d’instruction. Il est placé sous mandat de détention provisoire ainsi que tous les éléments de la DGRE interpellés dans le cadre de cette affaire.
Le Colonel Etoundi Nsoe, Bruno Bidjang et les autres collaborateurs de Jean Pierre Amougou, quant à eux, sont libres.
Des développements qui ne manqueront pas de susciter des réactions auprès de l’opinion publique et de la presse nationale et internationale. Retour sur les derniers rebondissements de cette affaire qui a secoué le Cameroun.
Les faits
Le 22 janvier 2023, Martinez Zogo, directeur de la station de radio Amplitude FM et journaliste de renom, a été découvert mort en périphérie de Yaoundé. Il avait été enlevé cinq jours auparavant. Des témoins ont rapporté qu’il avait subi des actes de torture avant sa mort.
Depuis lors, une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire, qui a suscité l’indignation de nombreux Camerounais et de la communauté internationale.
Les développements
Les développements récents de cette affaire ont connu un tournant décisif avec l’inculpation de Jean Pierre Amougou Belinga pour complicité de torture. Cette décision, qui a été prise après une longue nuit au Tribunal militaire de Yaoundé, est un signal fort envoyé aux responsables d’abus de pouvoir et de violations des droits humains.
Cependant, la libération de certains collaborateurs de Jean Pierre Amougou Belinga laisse planer le doute quant à leur implication dans cette affaire. Les enquêteurs devront continuer à travailler pour faire la lumière sur les circonstances exactes de la mort de Martinez Zogo et identifier les responsables de cet acte ignoble.
L’opinion publique
Cette affaire a suscité une forte réaction de l’opinion publique camerounaise, qui réclame justice pour Martinez Zogo et tous les autres Camerounais victimes d’abus de pouvoir et de violations des droits humains.
Les réactions à l’inculpation de Jean Pierre Amougou Belinga ont été mitigées, certains saluant cette décision comme un pas dans la bonne direction, tandis que d’autres expriment leur scepticisme quant à la possibilité d’une véritable justice dans un système judiciaire souvent critiqué pour son manque d’indépendance.
L’inculpation de Jean Pierre Amougou Belinga pour complicité de torture est un signal fort envoyé aux responsables d’abus de pouvoir et de violations des droits humains au Cameroun. Cependant, la libération de certains collaborateurs de Jean Pierre Amougou Belinga laisse planer le doute quant à leur implication dans cette affaire. Les enquêteurs devront continuer à travailler pour faire la lumière sur cette affaire et identifier les responsables de la mort de Martinez Zogo.