Call for Papers/Appel à communication :1960: the ??Year of Africa?? and French decolonisation re-visited. A ??French solution?? for sub-Saharan Africa?/1960: ??L??année de l??Afrique?? et la décolonisation française revisitées. Une ??solution française?? pour l??Afrique sub-saharienne?Portsmouth Year of Africa Conference September 2010 ?? Call for Papers
Organizers: Tony Chafer, University of Portsmouth (United Kingdom) ?Alexander Keese, CEAUP Porto (Portugal)Fifty years on, 1960 is an impressive turning-point. Ten years before this crucial year, in 1950, only outsiders would have imagined a rapid transition to independence for France??s sub-Saharan colonies. Yet 1960 saw the declaration of independence of all these territories.?The events of this so-called ??Year of Africa?? meant that the transfer of power in the remaining colonial territories on the African continent was only a question of time.?According to the many of those involved in the process, including politicians, officials and former French administrators, decolonisation in French sub-Saharan Africa was a success story, a smooth transfer of power that was peaceful and well-intentioned. Indeed there was great enthusiasm at the time and African statesmen enjoyed widespread sympathy, both within Africa and on the international stage. Economists specialising in modernisation theories foresaw success for the new African national economies. Pan-African initiatives swept across the continent and solidarity was paramount in intra-African relations.?We now know how disappointing the outcomes were. Self-styled liberators became the proponents of authoritarian regimes. Post-colonial economies, which were frequently built on the export of a small number of primary products, crumbled only slightly more than a decade after independence. The newly created national armies overthrew civilian governments. In many cases, the former colonial powers did not leave the African continent.?In the French case in particular, the former colonial power sought to remain an important actor in the sub-region. Only in a few ex-colonies, such as Guinea-Conakry or Congo- Brazzaville, would French influence and the French presence quickly dwindle. Other postcolonial governments, like those of Ivory Coast and Gabon, built their whole strategy for survival on the maintenance of a French military presence and support.?Many questions about the decolonisation process remain unanswered: what was the exact nature of the ??nationalist?? and ??anti-colonial?? movements in francophone sub-Saharan Africa? How far were the distinct and sometimes contradictory objectives of the different parts of these movements responsible for the discrepancies between the rhetoric of the leaders and the policy outcomes following the transfers of power? How did France maintain its links with sub-Saharan Africa after independence? What were the connections involved, and how did the diffuse motivations of the active participants in those networks feed into concrete policy outcomes? These particularities of the French decolonisation process make the French case a particularly interesting one for comparative study with Britain, Belgium, and Portugal and with similar processes in Asia. While scholars have long formulated the demand for more comparative and transnational research, this dimension remains poorly represented in the studies on the final decades of the colonial states and on decolonisation. The experience of decolonisation in francophone Africa also influenced European engagement in sub-Saharan Africa in various ways. What was the significance of the notion of ??Eurafrique??? What was the role of former French colonial administrators in shaping European Community development policy? Finally, how has political independence been represented and commemorated in francophone sub-Saharan Africa since 1960??Abstracts should be no more than 300 words in length, in English or French. All proposals should be accompanied by a brief CV of the paper giver(s). The conference organisers would welcome proposals for papers (20 minutes max) or panels (up to 3 papers) on any of the following themes. However this list is by no means exhaustive and proposals on other themes related to the conference title will also be welcome.Proposals should reach the organisers by 31 March 2010 and they should be sent to the following addresses:?Alexander Keese : [email protected]?Tony Chafer : [email protected] conference will be held in Portsmouth UK on 6-7 September 2010.Indicative list of themes:?a) The French decolonisation process in sub-Saharan Africa: motivations, processes, actors;?b) Nationalist movements in French-speaking Africa: militants, agendas, internal dissensions, support base;?c) From Union Française to Françafrique: friendships, networks, informal links;?d) French and other decolonisations as part of a world-wide process;?e) Political violence, or the lack thereof;?f) Towards neo-colonialism? Aid policy after 1960;?g) Representations and public commemoration of ??The Year of Africa?? over the last fifty years;?h) Transnational influences: eg Asia ?? Africa, North Africa ?? sub-Saharan Africa.1960: the ??Year of Africa?? and French decolonisation re-visited. A ??French solution?? for sub-Saharan Africa?Organisateurs: Tony Chafer, University of Portsmouth (Royaume-Uni)? Alexander Keese, CEAUP Porto (Portugal)En rétrospective, cinquante ans plus tard, 1960 est une date essentielle. Dix ans avant cette année bouleversante, en 1950, seules quelques voix dispersées préconisaient une transition rapide, de la France d??Outre-Mer à l??indépendance nationale des colonies françaises en Afrique subsaharienne. Cependant, en 1960 la grande majorité de ces territoires déclareraient leur indépendance. Baptisée ?? l??Année d??Afrique ??, les événements de 1960 garantissaient que les transferts des pouvoirs dans le reste des territoires coloniaux sur le continent africain se dérouleraient dans une période prévisible.?Selon bien des individus qui ont participé á ce processus ?? y compris des politiciens, des fonctionnaires et d??anciens administrateurs coloniaux ?? la décolonisation française en Afrique subsaharienne représentait un succès : il s??agissait, dans cette vision, d??un transfert des pouvoirs ?? doux ??, pacifique et guidé par de bonnes intentions. Certainement, il y eut un enthousiasme mondial pour ce processus, et les leaders subsahariens jouissaient d??une sympathie énorme sur la scène internationale comme sur l??ensemble du continent africain.?Des économistes spécialisés en théories de modernisation insistèrent sur la réussite future des économies nationales en Afrique. Par ailleurs, des initiatives panafricaines dominaient le climat intellectuel sur le continent, et l??idée de solidarité paraissait l??emporter dans les relations intra-africaines.?Aujourd??hui, nous connaissons les résultats souvent décevants du processus. Fréquemment, les libérateurs autoproclamés se transformaient en protagonistes de régimes autoritaires. En ce qui concerne les économies postcoloniales, habituellement fondées sur l??exportation d??un nombre limité de ressources primaires, celles-ci se sont effondrées seulement une décennie après les indépendances. Les armées nationales, nouveaux symboles de l??autodétermination, ont souvent joué un rôle actif dans la chute des gouvernements civils. Dans beaucoup de cas, les anciens pouvoirs coloniaux ne se sont pas vraiment retirés du continent africain.?Concernant le dernier phénomène, le cas français apparaît comme étant particulièrement instructif, car la politique française continuait à assumer le rôle d??un participant actif dans la sous-région. Ce scénario est général, hors quelques cas exceptionnels, comme ceux de la Guinée-Conakry ou du Congo-Brazzaville, où l??influence et la présence française diminueraient rapidement. Beaucoup d??autres gouvernements post-coloniaux, comme notamment dans les cas de la Côte d??Ivoire et du Gabon, ont construit leur stratégie de survie sur le maintien de la présence militaire et du soutien financier français.?Un grand nombre de questions sur le processus de décolonisation n??a pas encore trouvé des réponses satisfaisantes. Quelle était la nature exacte des mouvements ??nationalistes?? et anticoloniaux?? en Afrique subsaharienne dite francophone? Les objectifs divers et parfois contradictoires des différentes parties de ces mouvements étaient-ils responsables du décalage qui existait entre la rhétorique des leaders et les résultats politiques qui ont suivi les transferts des pouvoirs ? Par quels moyens la France a-t-elle garanti ses liens avec l??Afrique subsaharienne après les indépendances ? Comment pourrait-on définir les connections essentielles, et de quelle manière les motivations diffuses des participants de ces réseaux ontelles influencé concrètement le processus politique? Ces particularités du processus de la décolonisation française établissent le cas français comme étant un cas particulièrement intéressant, surtout dans une étude comparative avec les expériences britanniques, belges ou portugaises, mais aussi en rapport avec des processus similaires notamment en Asie. Bien que des chercheurs aient pour une période assez longue demandé que des progrès soient faits dans la recherche comparative et transnationale du phénomène, cette dimension reste néanmoins peu représentée au sein des études portant sur les dernières décennies de la colonisation.?Finalement, l??expérience de la décolonisation en Afrique dite francophone a-t-elle eu des effets sur la politique de la Communauté Européenne envers l??Afrique subsaharienne. Quelle était l??influence de l??idée d??une ?? Eurafrique ?? ? Comment mesure-t-on le rôle des anciens administrateurs coloniaux français dans l??élaboration de la politique d??aide au développement de la Communauté Européenne? Ensuite, l??indépendance politique comment a-t-elle été représentée et commémorée en Afrique subsaharienne dite francophone après 1960 ??Nous prions les participants prospectifs de fournir des propos de communications d??un maximum de 300 mots en français ou en anglais. Chaque résumé doit être accompagné d??un bref Curriculum Vitae du chercheur. Les organisateurs du congrès invitent des propos de communications (maximum 20 minutes) ou de panels (maximum de trois communications) sur des sujets indiqués ci-dessous. Cependant, la liste n??est pas exhaustive et des propos concernant d??autres sujets en relation avec le thème du congrès seront considérés.Les propos doivent être envoyés avant le 31 Mars 2010 aux courriers électroniques suivants :?Alexander Keese : [email protected]?Tony Chafer : [email protected] congrès sera réalisé à Portsmouth (Royaume-Uni) le 6 et 7 Septembre 2010.Liste de sujets possibles :?a) Le processus de la décolonisation française en Afrique subsaharienne : motivations, évolutions, acteurs?b) Les mouvements nationalistes en Afrique dite francophone : activistes, objectifs, dissensions, base de soutien ;?c) De l??Union Française à la Françafrique : amitiés, réseaux, liens informels;?d) Les décolonisations, française et autres, formant partie d??un processus global ;?e) La violence politique, ou son absence ;?f) Vers le néocolonialisme ? La politique de l??aide-développement après 1960 ;?g) Représentations et commémoration publique de ?? l??Année d??Afrique ?? pendant les cinquante dernières années ;?h) Influences transnationales : p.ex. Asie ?? Afrique ; Afrique du Nord ?? Afrique subsaharienne.