La banque française de renom, Société Générale, connaît des temps difficiles sur le continent africain. Dans une tendance grandissante d’anti-francophonie, la banque se retrouve confrontée à une décision radicale : partir ou rester?
Un mouvement Anti-Français qui s’accentue
Ces dernières années, un sentiment anti-français a pris de l’ampleur en Afrique, et particulièrement au Cameroun, un pays qui entretient des liens historiques avec la France. L’écho de ce mouvement se fait sentir jusque dans les sphères économiques. Sur le site 237online.com, il est rapporté que les africains ont commencé à retirer leurs investissements et leurs comptes des banques françaises, ce qui met ces institutions dans une situation financière précaire.
Société Générale: une faillite en cours ?
La Société Générale, qui était autrefois un pilier de la finance française en Afrique, se retrouve aujourd’hui en difficulté. Au Cameroun, sa filiale résiste encore, mais pour combien de temps? Le sentiment anti-français pourrait bien avoir raison de la présence de la banque sur le sol camerounais.
Récemment, la Société Générale a annoncé la vente totale de ses filiales au Congo, Tchad, Guinée équatoriale et Mauritanie. Cela fait suite aux retraits d’autres grandes banques françaises d’Afrique, comme le Crédit Agricole, BPCE et BNP Paribas. La cession de ces filiales africaines est prévue pour être finalisée d’ici la fin de l’année.
Quel avenir pour Société Générale au Cameroun ?
Si la filiale camerounaise de Société Générale résiste encore, la question de son avenir reste ouverte. Face à un mouvement anti-français croissant et à une situation économique précaire, la banque française pourrait bien être contrainte de quitter le Cameroun.
Les conséquences d’un tel départ pourraient être importantes, tant pour les clients que pour les employés de la banque. Une chose est certaine, l’avenir de Société Générale en Afrique est incertain, et les mois à venir seront cruciaux pour déterminer son sort.
