L’opinion publique camerounaise est actuellement en émoi. Le sujet de discorde? L’appel d’offres de 2 milliards Fcfa, dédié à la deuxième phase des travaux de construction de la résidence du président du Conseil économique et social, Ayang Luc. Ce montant, considéré comme astronomique par une grande partie de la population, a généré un véritable tollé.
La construction de la résidence d’Ayang Luc: un coût démesuré?
Le Conseil économique et social est l’un des piliers du système institutionnel camerounais. Malgré son rôle important, il soulève aujourd’hui une controverse significative. Comment justifier une telle somme pour la résidence de fonction de son président, Ayang Luc? Ce montant paraît disproportionné, compte tenu de la situation économique actuelle du Cameroun.
Un véhicule d’apparat à 120 millions Fcfa
Le budget alloué à la résidence d’Ayang Luc n’est pas la seule dépense qui choque l’opinion publique. Ayang Luc a également sollicité un montant de 120 millions Fcfa pour l’acquisition d’un nouveau véhicule de prestige. Cette demande soulève de nombreuses questions sur le décalage entre les dépenses de l’élite politique et la réalité économique du pays.
La gestion du Conseil économique et social mise en question
Au-delà des dépenses extravagantes associées à la personne d’Ayang Luc, c’est la gestion même du Conseil économique et social qui est aujourd’hui remise en question. En effet, cette institution n’a pas tenu d’assemblée depuis plus de 30 ans, mais se voit pourtant allouer un budget de 2 milliards Fcfa chaque année en moyenne.
Ces polémiques, alimentées par les montants colossaux alloués à la résidence d’Ayang Luc et à son véhicule de fonction, invitent à une réflexion plus profonde sur la gestion des fonds publics au Cameroun. Il est désormais urgent que les citoyens camerounais soient informés de manière transparente sur la gestion de leurs ressources par les dirigeants du pays.
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