Cameroun: De nouveaux équipements au Port de Douala

Acquis pour l’amélioration de la qualité des services portuaires, il s’agit précisément d’une pilotine, de neuf conteneurs de bouées et ses pièces de rechange.
Ce matériel a été réceptionné ce jeudi 19 mai 2016 par le ministre délégué auprès du ministre des Transports, Mefiro Oumarou. Acquis par un financement sur fonds propres du Port Autonome de Douala (Pad), d’un montant de plus de 900 millions de Fcfa, la nouvelle pilotine baptisée «palétuvier», est nous dit-on équipée de deux moteurs Caterpillar de 650 cv chacun et affiche une vitesse de croisière à pleine charge de 22 nœuds. Avec l’acquisition de ce matériel, le Pad trouve ainsi une piste de solution à l’épineux problème de carence de l’outil de production et de défaut de la signalisation. Y allant, c’est la fin de la location des bateaux pour les embarquements et les débarquements des pilotes à bord des navires en escale à Douala.  Et aussi, il nous revient qu’après l’installation de ces bouées nouvellement acquises, les risques liés à la navigation sur le chenal de Douala seront presque entièrement maîtrisés. Et pour un port pris en otage par l’engorgement, l’acquisition de ce bateau pilote, dont la rapidité dans le transport des pilotes qui embarquent et désembarquent à bord des navires est confirmée,  est une piste de solution. Comme apport dans la compétitivité du port,  ces bateaux pilotes ont pour but d’assurer l’accueil des navires  par le transport des pilotes, réduire les délais d’attente des navires à la bouée de base, et notamment réduire les délais de passage des navires et les coûts des escales. Pour le directeur du Pad, l’acquisition de ce matériel, est la réponse au problème de congestion qui a paralysé le port pendant un moment. « Au rang de ce qui en réalité congestionnait le port, il y a en bonne place l’absence d’équipements de pointe. On fait allusion à la drague, au baliseur que nous n’avions pas aux pilotines. Il y avait également des infrastructures qui étaient insuffisantes. Parce que quand les routes avaient les nids-de-poule, les portes conteneurs avaient des difficultés à circuler. Il était question pour le port de se rattraper, mais de voir plus loin », explique Emmanuel Etoundi Oyono, directeur général du Pad.  Et parce que le Pad est le poumon économique et draine près de 98% des échanges en Afrique centrale, il fallait réajuster les moyens pour une meilleure exploitation portuaire.  Et ce matériel qui est incontournable pour cette exploitation portuaire comme l’indique le directeur, et il s’agit, « Trois bureautiques dont la 1ère et là, la 2ème est construite et finie dans les chantiers navals du Pays Bas et d’un moment à un autre, elle nous parviendra.  La 3ème est construite en Espagne et c’est une bureautique qui fait office de lance de flamme, donc elle peut éteindre les incendies en mer,  elle fait office de  faucardeur. Ça veut dire que ce navire va enlever les jacinthes d’eaux  et laisser une surface marine plate et on s’en servira également pour mettre les bouées », ajoute le directeur. C’est  finalement  pour le ministre délégué, la réponse à la compétitivité.

Lucienne Wouassi

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