Communes et Villes Unies du Cameroun: Qui pour remplacer Emile Andze Andze?

Camile Akoa et Aboubakar Abbo

L’élection qui a lieu aujourd’hui a pour objectif de faire le choix entre : Augustin Tamba, Anthony Dighambong, Aboubakar Abbo Waliki ou encore Anicet Akoa. Tous candidats à la présidence des Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC).

Qui pour remplacer Emile Andze Andze à la tête des Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC) ? La question trouvera réponse ce jour, à l’issue de l’assemblée générale qui se tient au Palais des Congrès de Yaoundé. Assemblée dont le point unique à l’ordre du jour est consacré à l’élection du bureau exécutif national de cette association des maires du Cameroun. Des quatre candidats en lice, l’un des deux favoris : Augustin Tamba, maire de Yaoundé 7e et Aboubakar Abbo Waliki, maire de Belel dans l’Adamaoua, s’emble être bien parti, selon certains analystes du landernau politique pour succéder à l’ancien maire de Yaoundé 1er qui a occupé ce poste pendant 17 ans.

Augustin Tamba

Le renouvellement du bureau exécutif de ce jour revêt donc plus que par le passé une importance capitale pour les collectivités territoriales décentralisées. Et des quatre protagonistes, Augustin Tamba s’emble être celui qui l’a le plus compris. Dans sa profession de foi présentée dernièrement aux hommes des médias, au cours d’une conférence de presse, ce dernier indiquait qu’il veut porter la voie du Centre en appelant ses pairs « à un rassemblement autour d’une équipe dynamique et d’un projet dans un élan participatif à servir la cause commune ». Il invitait donc ses pairs à lui accorder leurs suffrages, afin de faire de la plateforme CVUC, un mouvement « proactif et préparé à apporter des réponses appropriées aux différentes problématiques qui interpellent les élus locaux. Notamment, l’implication effective des collectivités territoriales décentralisées dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, et la bonne gouvernance à travers le transfert effectif du budget alloué aux CTD.

Une impulsion nouvelle

Le second candidat, tout aussi estimé bien parti pour remporter est Aboubakar Abbo Wakili. Le maire de la commune de Belel, se dit être le candidat du changement. Celui qui viendra donner une impulsion nouvelle à cette organisation intercommunale à travers un programme qui se décline en quatre axes. Premièrement, celui qui a présenté sa candidature, le 26 octobre dernier à Yaoundé, entend renforcer l’autonomisation et les capacités institutionnelles des communes. Deuxièmement, il compte promouvoir le développement territorial inclusif et durable. Ce dernier vise à tirer profit des ressources sociales, économiques et culturelles du territoire pour promouvoir une croissance respectueuse de l’environnement. Comme troisième axe, il compte garantir les services essentiels en vue d’améliorer les conditions de vies des populations. Ainsi que leurs accès aux services sociaux de base en assurant la réduction significative de la pauvreté. In fine, l’élu local entend améliorer la gouvernance et consolider la paix et de l’unité.

Les outsiders

Toutefois, il faudra faire avec ceux qu’appellent certains analystes, les outsiders. Car aussi pertinent que soient les confessions de foi des premiers candidats, Dighambong Anthony Mvo, le maire de la commune de Wum dans le Nord-Ouest et Anicet Akoa, celui de la commune de Ngoulemakong dans le Sud, par ailleurs vice-président des CVUC ne comptent pas être des faire-valoir. Car, si pour le premier, par ailleurs le plus jeune des quatre candidats en lice, la parfaite maîtrise des deux langues officielles du Cameroun peut jouer en sa faveur au cours du scrutin. Le second quant à lui se targue de son expérience et de son bilan en tant que maire pour séduire l’électorat.

Julien Efila

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