Complexe scolaire Yona : Le principal poignardé est hors de danger

complexe scolaire YONA

L’information a été donnée au lendemain de l’incident par le fondateur de cette école Emmanuel Yona. Il a reçu trois coups de poignards d’un élève de Première F4 le mercredi 06 avril 2022.

Le portail grand ouvert ce jeudi 07 avril 2022, des parents font des va et vient. Ils viennent s’enquérir de l’état de santé de Michel Tienssom Tientcheu Tchakoua, principal du complexe scolaire Yona, situé au quartier Nkolbisson à Yaoundé. Un calme plat règne au sein de l’établissement. On aperçoit également des élèves qui arrivent en compte-goutte. Avant de franchir le portail, leurs sacs sont contrôlés par un gardien. Dans la cour, se trouve le fondateur qui renseigne les visiteurs. « L’état du malade est sans inquiétude. J’étais avec lui ce matin, il est hors de danger. Soyez sans crainte », informe Emmanuel Yona, le fondateur de l’établissement. Le principal a été poignardé par un élève de Première F4. Les faits se sont déroulés dans la matinée du mercredi 6 janvier 2022 aux environs de 9 h.

Selon les informations recueillies sur place, le principal a confisqué le pull-over dudit élève. Amadou Hamadjam va s’entêter à récupérer son vêtement. Il poursuit le responsable jusqu’a dans son bureau où il va lui assener trois coups de poignard. Le présumé assassin a essayé de prendre la fuite avant d’être rattrapé à quelques mètres de l’établissement. Aussitôt, le principal a été conduit aux urgences de l’hôpital central de Yaoundé pour se faire administrer des soins. Quant à Amadou Hamadjam, il a été conduit à la brigade de gendarmerie territoriale de Nkolbisson où une enquête a été ouverte. « Nous allons le poursuivre en justice pour ce crime qu’il a commis. Il doit répondre de ses actes », a indiqué Emmanuel Yona. Amadou Hamadjam est encore détenu à la gendarmerie de Nkolbisson jusqu’à ce jour. Pour mieux clarifier la situation, le délégué provincial a fait une descente sur le terrain hier, 07 avril 2022. Pendant plus d’une heure de temps, il s’est entretenu avec les différents responsables de cet établissement qui n’ont pas souhaité s’exprimer sur leurs échanges.

Selon Emmanuel Yona, le présumé meurtrier Amadou Hamadjam était un élève turbulent. « C’était un enfant dont le nom figurait déjà sur la liste des renvoyés. Il voulait juste laisser ses traces avant de s’en aller pour une simple histoire de blouson. Nous avons attiré son attention à plusieurs reprises, mais ce dernier n’a pas voulu changer de comportement », a-t-il indiqué.
La violence dans les établissements scolaires devient un problème majeur de sécurité au Cameroun. Le drame du Complexe scolaire Yona vient rallonger la liste des nombreux cas enregistrés. En janvier 2020, le professeur de mathématiques au lycée classique de Nkolbisson à Yaoundé, Boris Kevin Njomi Tchakounté perdait la vie après avoir été poignardé pendant son cours par un élève de 4e Espagnol. Bisse Ngosso avait donné la mort à son enseignant à l’aide d’un couteau. Sans oublier, celui du lycée de Deido.

M.L.M / 237online.com

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