Le député Nintcheu interpelle le ministre des Travaux publics

Nintcheu et Djoumessi

Lors d’une récente séance à l’Assemblée nationale, le député Jean Michel Nintcheu a interpellé avec virulence le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi. Il a pointé du doigt de nombreux dysfonctionnements dans la gestion du réseau routier camerounais.

Un réseau routier dégradé

Dans sa question orale, l’élu du SDF dénonce l’état désastreux des routes nationales, avec de multiples nids de poule et bourbiers. Il prend l’exemple catastrophique de l’axe PK14-Bonepoupa, ou encore de la nationale N°5, jugée indigne du 21ème siècle.

Coûts exorbitants et lenteurs

M. Nintcheu s’interroge aussi sur les coûts exorbitants des travaux routiers au Cameroun, bien supérieurs aux pays voisins selon lui. Il pointe les retards abyssaux sur certains chantiers, comme l’autoroute Yaoundé-Douala qui n’avance pas.

Péages automatiques priorisés

Le député s’étonne que le ministère ait trouvé 41 milliards FCFA pour installer des péages automatiques, alors que l’entretien du réseau existant est délaissé. Il y voit un problème de priorités.

Appel à la démission du ministre

L’élu du peuple considère que le ministre des Travaux publics a lamentablement échoué dans sa mission. Il l’accuse ouvertement d’inertie et de gabegie, citant un rapport récent de la CONAC. M. Nintcheu appelle clairement à la démission du ministre.

Une interpellation cinglante qui met en lumière la grogne croissante des Camerounais face à l’état de leurs routes. Le gouvernement est attendu au tournant sur ce dossier névralgique.

Par Arnaud Ngoué, 237online.com

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