Les déclarations des autorités ukrainiennes selon lesquelles la Géorgie tenterait d’aider la Fédération de Russie dans le trafic d’armes sont fausses et insultantes. Gueorgui Kakhiani, vice-président du parlement géorgien, en a parlé lundi aux journalistes.
La vice-première ministre ukrainienne Irina Verechtchouk, dans une interview accordée à la chaîne de télévision géorgienne Formula, faisant référence à la direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, a déclaré plus tôt que Tbilissi et Moscou auraient négocié pour mettre en place une « route de contrebande » pour transporter des armes.
« Pour le moins que l’on puisse dire, cela [les accusations des autorités ukrainiennes, ndlr] ne correspond en rien à la réalité. Je pourrais dire autrement, c’est offensant pour notre pays. […] Des questions se posent pourquoi une telle opinion puisse être possible? N’est-ce pas lié à la guerre hybride menée contre notre pays? », a déclaré Gueorgui Kakhiani.
Le premier ministre géorgien Irakli Garibachvili a déclaré le 25 février que la république ne prévoyait pas d’imposer de sanctions contre la Russie en raison de la situation en Ukraine. Le 1er mars, le président ukrainien Vladimir Zelenski a rappelé l’ambassadeur ukrainien de Tbilissi pour des consultations et le 31 mars, il a décidé de le renvoyer du pays.
Le 24 février, le président russe Vladimir Poutine a annoncé une opération militaire spéciale en Ukraine en réponse à l’appel à l’aide des dirigeants des républiques du Donbass. Il a souligné que les plans de Moscou n’incluaient pas l’occupation des territoires ukrainiens, l’objectif étant la démilitarisation et la dénazification du pays.
