L'Afrique malade: À bas le christianisme, et vive la Renaissance Africaine

La duperie du christianisme

Depuis l’avènement du christianisme en Afrique noire, les Africains sont devenus très croyants, plus croyants que les blancs qui leur ont apporté cette religion.

Tout comme les Africains adorent les marchandises de seconde main venues d’ailleurs sans s’interroger sur leurs qualité ou tout simplement la date de péremption, les noirs n’ont jamais cherché à connaître les fondements de cette religion tardive historiquement qui leur était imposée sur fond de razzias, de génocides, de viols massifs et de viols comme arme de guerre, de déportations, de castrations, de travaux forcés durant des siècles.

Une fois le mythe de la supériorité de l’homme blanc gobé, l’africain n’a plus du mal à accepter la supériorité de sa religion, de son Jésus et de sa bible.
Combien d’africains se sont une fois arrêtés pour ôter le manteau de la croyance aveugle et revêtir la tunique de l’esprit critique afin de s’interroger en profondeur sur l’authenticité des croyances, dogmes et enseignements qu’on leur donne dans les églises ? Très peu ! Car en réalité, les Africains lisent peu et ne cultivent guère l’esprit critique. Cette carence relève en vérité du fait du colon blanc qui a su mettre en place des verrous afin de confiner l’esprit de l’homme noir dans les limites étroites de la religion chrétienne.

La preuve de cette assertion se retrouve dans le discours tenu en 1883 devant des missionnaires par l’un des plus grands génocidaires de la planète, le chrétien roi des belges, Léopold II. Dans ce discours, le roi dictait aux missionnaires chrétiens la ligne de conduite à tenir, l’enseignement à donner aux nègres afin de les maintenir sous la soumission du colon blanc. En clair, le christianisme a été un puissant instrument de domination de la race blanche sur la race noire.

Nous avons eu vent de ce discours et nombreux sont les Africains qui l’ont lu et qui sont révoltés contre cette conspiration. Mais même si la révolte est légitime, elle n’est pas suffisante car en réalité, le discours du roi belge énonce une grande vérité cachée qui invite tout lecteur intelligent à une rupture avec le christianisme. Cette vérité se retrouve dans la phrase suivante: « Le but principal de votre mission au Congo n’est point d’apprendre aux Nègres à connaître Dieu, car ils le connaissent déjà. Ils se soumettent à NZAMBI MPUNU, NZAMBI MAWEZE, etc. ; ils savent que tuer, voler, coucher avec la femme d’autrui, calomnier, injurier… est mauvais. Ayons donc le courage de l’avouer, vous n’irez pas pour leur apprendre ce qu’ils savent déjà. »

En clair, à travers cette phrase, Léopold II reconnaissait devant les prêtres que les africains connaissaient déjà Dieu. C’est donc à tort et par ignorance qu’aujourd’hui encore, les nouveaux convertis disent souvent qu’ils viennent de connaître Dieu en recevant Jésus dans leur vie. Ils sont en fait victimes de l’élasticité du piège religieux colonial. Interrogeons-nous utilement une fois encore. Si les Africains connaissaient Dieu avant l’avènement du christianisme sur leur continent, quel est alors le rôle ou l’utilité de cette religion pour eux ?

La réponse à cette question se retrouve dans le discours susvisé. Elle est mise à nu dans le passage suivant : « Votre rôle essentiel est de faciliter la tâche aux Administratifs et aux Industriels. C’est dire donc que vous interpréterez l’Evangile d’une façon qui serve à mieux protéger nos intérêts dans cette partie du monde. Pour ce faire, vous veillerez entre autre à désintéresser nos sauvages noires des richesses dont regorgent leurs sol et sous-sol, pour éviter qu’ils s’y intéressent, et qu’ils nous fassent une concurrence meurtrière rêvant un jour de nous déloger de leur patrie. Votre connaissance de l’Evangile vous permettra de trouver facilement des textes qui recommandent et font aimer la pauvreté, tel par exemple « Heureux les pauvres car le royaume des cieux est a eux. Il est difficile au riche d’entrer au ciel qu’a un chameau de passer par le trou d’une aiguille. Vous ferez tout pour que les Nègres aient peur de s’enrichir pour mériter le ciel. (…) Vous devez les détacher et les faire mépriser tout ce qui leur procurerait le courage de nous affronter. Je fais allusion ici principalement à leurs fétiches de guerre. Qu’ils prétendent NE point abandonner. »

À la lecture de ce passage, toute personne douée de bon sens n’aura pas besoin qu’on lui fasse un dessin pour comprendre que le christianisme en Afrique n’a eu d’utilité que pour le colon blanc qui s’en est servi à ses fins égoïstes. Il est tout le contraire pour les nègres qui ont été en réalité dupés, asservis et appauvris. Le comble est que l’on nous a fait croire que Satan est noir ; que tout ce qui relève de la tradition africaine est satanique. Malheureusement, ce mensonge séculaire persiste encore aujourd’hui de sorte de que nous avons honte de nos propres coutumes et traditions.

Dans les années 60, la décolonisation politique a abouti aux indépendances des nouveaux états africains. Il ne s’agit, comme nous le savons tous, que d’une indépendance de façade, étant donné que la monnaie et d’autres attributs d’une véritable souveraineté sont encore entre les mains des anciennes puissances coloniales. Mais le pire c’est que l’âme même de l’Afrique est encore colonisée, emprisonnée par cette religion coloniale qu’est le christianisme.

Notre mal en Afrique est qu’il n’y a pas eu, comme en Chine par exemple, de révolution culturelle. Nous avons tout raté car nous n’avons pas pu opérer notre décolonisation religieuse et spirituelle. Or, l’acceptation du christianisme est ravageuse pour les africains dans la mesure où, comme l’a planifié le blanc, elle leur cause un profond doute identitaire et une crise de confiance sans pareille. En termes plus simples, les Africains ne sont plus eux-mêmes. Ils manquent de confiance en eux-mêmes, rejettent tout ce qui vient de chez eux et embrassent sans hésiter tout ce qui vient d’Occident. La preuve, nous cherchons tous à porter des noms du calendrier, nous préférons les produits importés à nos propres productions, nous avons honte d’aller chez les charlatans et les géomanciens mais nous raffolons de l’astrologie et de l’horoscope en provenance d’Occident, qui sont en diffusion libre sur les médias.

Le manque de confiance en soi installé dans l’esprit de l’Africain est si enraciné qu’il ne peut ou ne veut prendre le courage de produire. Cela dit, il trouvera plus facile d’acheter des slips déjà portés par un blanc plutôt que de chercher à en produire. Cet exemple est banal mais poignant.

Chers frères Africains, nous sommes victimes d’un système qui nous maintient sous domination. Mais nous avons les clés de notre prison dans nos propres mains. Nous devons prendre le courage d’oser dire non. Continuer à croire aveuglément aux dogmes de cette religion, c’est laisser insulter notre intelligence. Sinon, comment accepter qu’il n’y ait eu des saints que chez eux ? En lisant votre bible, ne soyez pas bêtes et stupides, mais posez-vous quand-même des questions ! Dieu est-il blanc ou noir, homme ou femme ? Adam et Eve étaient-ils blancs ou noirs? Pourquoi Dieu a t-il envoyé Satan sur la terre pour causer des ennuis à l’homme. L’histoire d’Adam et Eve est-elle vraie ? Pourquoi Dieu qu’on dit être bon et amour n’a t-il pas pu pardonner à ses enfants qui ne connaissaient ni le mal ni le bien ? En détruisant la terre avec l’eau au temps de Noé soi-disant, Dieu a t-il atteint son objectif de purification de sa création ? Dans quelles conditions Noé a t-il pu rassembler tous les animaux de la terre et les faire monter dans son arche ? Pendant les 40 jours passés sur les eaux, ces animaux chiaient où ? Que mangeaient-ils ? Pourquoi Dieu a t-il laissé survivre le moustique qui infectent mortellement les humains ? Questions enfantines n’est-ce pas ? Mais pleines de bon sens. D’où vient la bible ? Qui en sont les auteurs ? Qui a eu l’idée de rassembler les 66 livres pour en faire une bible et dans quel but ? Pourquoi les papes sont-ils toujours blancs ?

Pourquoi la vie soi-disant de Jésus de 12 à 30 ans a-t-elle été retirée de la bible ? Jésus est-il vraiment mort pour sauver l’humanité ? Est-il vraiment le fils unique de Dieu ? De quel Dieu parle-t-on parmi tous les Élohim de la Bible ? Il y a tant d’autres questions que nous ne pouvons pas poser dans le cadre limité de cet article. Mais celles-ci doivent nous interpeller et nous emmener à réfléchir et trouver des réponses. Nombreux d’entre nous se sont posés ces questions et les ont posées à leurs leaders religieux mais sans trouver de réponse convaincante. Eh bien, si votre religion ne répond pas à vos questions d’ordre existentiel, quittez-la purement et simplement. Il existe bien d’autres voies spirituelles capables d’étancher votre soif.

Africains, on vous a berné ! Les prêtres et missionnaires blancs d’abord, ensuite et enfin vos propres frères prêtres et pasteurs. Ils vous promettent un ciel dont nombreux parmi eux sont conscients qu’il est chimérique. Vous les enrichissez seulement. Cette bible que vous vénérez tant et qu’on vous dit inspirée de Dieu, vous ignorez sans doute qu’elle a été écrite par des hommes, traduite par des hommes et même diluée, modifiée et retouchée par l’Eglise catholique romaine lors des nombreux conciles qu’elle a organisées à travers l’histoire dans le but d’adapter sa doctrine à ses objectifs politiques. Pire même, est que cette Bible est un mauvais plagiat des anciennes traditions que le christianisme qualifie de « païennes ». Savez-vous que les récits qu’on attribue à Jésus enseignaient la réincarnation à ses disciples et que Rome a décidé d’abroger cet enseignement en le remplaçant par l’enfer et le paradis afin de maintenir les masses dans la peur. Si vous le savez, vous êtes fortunés. Sinon vous continuerez à croire aveuglément en des doctrines façonnées de mains d’homme.

Chers Africains ! Ces pasteurs, conscients du vide spirituel et de l’échec socio-moral de la religion qu’ils professent, vont, pour la plupart, chercher des solutions occultes chez les charlatans pour gonfler les effectifs de leurs paroisses.

De tous temps, le christianisme a toujours été une religion utilisée à des fins de destruction. Les inquisitions, les croisades, les guerres saintes en Europe, le Saint-Barthélemy en France, etc. qui ont fait couler beaucoup de sang au nom de Dieu contrastent avec l’amour du prochain prôné par la Bible.

De nos jours, les églises dites chrétiennes créent un profond malaise dans nos sociétés. Prenez tous ces spectacles des pratiques humiliantes et deshumanisantes qui subissent les croyants dans les soi-disant églises de réveil, toutes ces nuisances sonores et autres tapages nocturnes devenus fréquents dans nos quartiers du fait des églises fongiques. Voyez tout ce business juteux d’écoles, universités, hôtels, magasins, etc. développé par différentes congrégations. Voyez tous ces foyers brisés du fait des pasteurs et prêtres véreux. Tous ces enfants victimes de la pédophilie ! Toutes les bonnes sœurs qui finissent par devenir des esclaves s*e*xuelles de leurs prêtres !

Pendant que vous êtes affairés à prier dans les églises de lundi à lundi, en Chine, aux USA, en France, en Inde… ils sont à pied d’œuvre dans les laboratoires de recherche.

J’accuse donc nos pouvoirs publics de complaisance voire même de complicité. L’Etat devrait sévir et mettre de l’ordre dans nos villes. Nous sommes nombreux à manquer de paix du cœur et de tranquillité la nuit à cause des insanités des églises et leur bruit des chants nocturnes.

Frères africains, l’Afrique se réveille peu à peu. Un jour, la masse comprendra qu’elle a toujours été dupée et ce jour-là, les églises chrétiennes seront désertes comme c’est le cas à présent dans nombreux pays occidentaux. Ce jour-là les pasteurs se reconvertiront en agriculteurs. Mais avant ce jour, un véritable travail de conscientisation s’impose. Moi je fais ma part. Mais même parmi mon entourage, il y aura toujours un endoctriné qui trouvera que je suis possédé par Satan. Mais une bonne graine semée en terre fertile germe toujours.

À bas le christianisme, et vive la Renaissance Africaine. ☥Ubuntu☥

Tsévié, le 14 décembre 2019 par Kodjo AGBETI et édité par M. BAFILEMBA

One thought on “L'Afrique malade: À bas le christianisme, et vive la Renaissance Africaine

  1. Bonjour
    Nous serons très heureux de renter en contact avec l’auteur de cet article, afin d’échanger nos points de vue .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *