Les États-Unis pourraient être à l’origine du sabotage de Nord Stream (opinion)

Nord Stream Allemagne

Les États-Unis pourraient être responsables des destructions sur les gazoducs Nord Stream et Nord Stream 2. Jeffrey Sachs, professeur d’économie à l’université Columbia (New York), a exprimé cette opinion sur Bloomberg Television ce lundi.

« Je parierais que les destructions sur le gazoduc Nord Stream sont le résultat des actions des États-Unis, éventuellement des États-Unis et de la Pologne », a-t-il déclaré.

La déclaration de M. Sachs a suscité une vive réaction de la part des présentateurs, qui ont exigé que l’économiste apporte la preuve de ses propos. « Tout d’abord, il existe des preuves radar que des hélicoptères militaires américains basés à Gdansk ont survolé la zone. Au début de l’année, les États-Unis ont menacé de mettre fin au projet Nord Stream d’une manière ou d’une autre. Le secrétaire d’État Antony Blinken a également déclaré lors d’une conférence de presse vendredi dernier que cette affaire [l’incident du Nord Stream] ouvrait également de grandes possibilités. Il est étrange de dire cela si l’on s’inquiète de la sécurité des infrastructures internationales », a ajouté M. Sachs.

« Je sais que cela va à l’encontre du discours convenu et que l’on ne peut pas dire de telles choses en Occident », a-t-il ajouté.

Le 27 septembre, Nord Stream AG a fait état de « dommages sans précédent » survenus la veille « sur trois tronçons des gazoducs offshore Nord Stream et Nord Stream 2, qui avaient été découverts ». La première fuite a été détectée sur Nord Stream 2, près de l’île danoise de Bornholm. Ensuite, deux fuites ont été détectées sur Nord Stream. L’Agence danoise de l’énergie a signalé que de grandes quantités de gaz s’étaient écoulées dans la mer. Les avions et les navires n’étaient pas autorisés à s’approcher à moins de cinq milles nautiques des incidents.

Les sismologues suédois ont par la suite précisé qu’ils avaient enregistré deux explosions sur les trajets des Nord Stream le 26 septembre. La chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a qualifié les incidents de sabotage, déclarant que toute « perturbation délibérée de l’infrastructure énergétique européenne était inacceptable et entraînerait la réaction la plus ferme possible ».

237online.com

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