Cameroun – Avant scènes: Samuel Eto’o et Roger Milla chantent à l’Olympia avec X Maleya

Roger Milla





Les deux stars mondiales du football troqueront leurs maillots et leurs crampons contre le micro sur un même plateau que le X Maleya, le boys band le plus adulé du Cameroun, le 14 septembre prochain.[pagebreak]L’info se murmurait encore dans les coulisses. C’est désormais confirmé. Samuel Eto’o et Roger Milla à travers une bande annonce diffusée sur des chaînes de télévision, authentifient leur présence à l’Olympia de Paris le 14 septembre 2014 où se produira en concert géant le X Maleya. Un rendez-vous de taille au regard de la renommée de cette salle de spectacle qu’on compte parmi les plus prestigieuses d’Europe. Les deux magiciens du ballon rond accompagneront en chanson le boy’s band sur scène aux côtés d’une bonne palette d’artistes surprises. Seront-ils aux chœurs ou compléteront-ils le groupe le temps d’une chanson inédite ? On le saura dans moins d’un mois. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la présence à ce show du quadruple ballon d’or africain et celle du footballeur africain du siècle, va rehausser l’éclat de ce méga concert que Roger, Auguste et Haiss préparent depuis six mois au complexe culturel le Maeeva, un cabaret situé au quartier Hippodrome à Yaoundé. Cadre calme et propice à la concentration. L’objectif conjugué étant de faire de ce moment, un des plus inoubliables de l’histoire du X Maleya.

Chorégraphies
Ici, le trio donne de la voix, amplifiée par une sonorisation de bonne qualité. Les conditions réunies sont propices à l’épanouissement et la quiétude est visible sur les visages. Les danseurs, Curtis Baiyee et Franky Ngatang, font des intrusions sur la scène de temps en temps et enchaînent dans des figures en harmonie avec le trio : pas cadencés, déhanchements rythmés. Des chorégraphies à couper le souffle, un cran au dessus de ce qu’on a coutume de regarder dans les vidéogrammes. Que dire du feeling et du glam touch d’Ornella Ngongang, Bellange Madji et Marie Aalyh qui promettent de mettre le feu sur les planches de l’Olympia ? Ce jour-là, le public dégustera des versions live de « Tchokolo » ; « Bouge » ; « Hola me » ; « Mon ex », « Ndolo », «tomber » … Ce n’est pas le chef d’orchestre Ruben Binam qui s’assure que tous les accords sont parfaits entre tous les musiciens qui le démentira. Encore moins Marcien Oyono (guitare rythmique), J. Paul Lieutche (Bass), Paul Ndedi (Batterie), René Mbarmara (Dj)…

Charge symbolique
Les trois mousquetaires se préparent en conséquence. Car « nous comptons frapper un grand coup avec cet évènement grandiose que nous préparons déjà, car c’est le Cameroun qui sera mis en avant et non seulement le X-Maleya », confirme Roger. Interrogé sur le choix de l’Olympia plutôt qu’une autre salle de spectacle, X Maleya explique que c’est pour la simple raison que se produire dans cette salle mythique située au 28, boulevard des Capucines, dans le 9ème arrondissement de Paris est pour tout artiste, « un pas essentiel dans sa carrière. Ensuite parce que ce n’est pas donné, et aussi parce que cette expérience permettra au groupe de passer à une autre étape. On compte surtout par là toucher une « vraie » maison de disque, une Major de préférence, ainsi nous espérons également prouver aux grands de l’industrie de la musique qu’il y a quelque chose qui se passe au Cameroun et qu’il faille absolument qu’ils y viennent découvrir des talents ».

En dehors de Manu Dibango, Richard Bona et quelques grosses pointures de la world music, rares sont ceux des artistes musiciens camerounais qui ont réussi à se produire sur les planches de l’Olympia. De quoi relever la charge symbolique de cet antre de la culture mondiale. L’histoire continue…

Focal: L’Olympia en raccourci
L’Olympia est une salle mythique connue de tous, située au 28, boulevard des Capucines, dans le 9ème arrondissement de Paris. Fondé en 1888, l’Olympia est le plus vieux music-hall de la capitale. Après avoir connu une période de déclin pendant laquelle il sera transformé en cinéma à partir de 1929, ce n’est qu’en 1954 qu’il sera rendu à sa vocation première par Bruno Coquatrix, qui en fera un temple du music-hall. Toutes les grandes vedettes nationales et internationales se produisent sur les planches de l’Olympia. Mais quarante ans plus tard, menacé d’être détruit et transformé en parking, il fut sauvé en 1993 par le ministre de la Culture de François Mittérand Jack Lang, qui le fit classer au patrimoine culturel de la France. Il fut donc reconstruit, et après deux ans de travaux on pût à nouveau admirer sur le même emplacement, la célèbre façade reconnaissable à ses grandes lettres rouges. En 2001, Vivendi Universal rachète la salle de spectacles, et Pascal Nègre en a confié la direction de cette Pme de 44 personnes, à Arnaud Delbarre.

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